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dimanche, 04 juin 2006

L'affaire Handke, suite et pas fin

Sur le site du Stalker, un article signé Jean-Gérard Lapacherie, revient sur l’affaire Peter Handke, l’affaire de trop, celle qui nous révèle que sous ses dehors « cools, libérés et libertaires », notre époque est dominée, encadrée par une police de la pensée, exercée par quelques bonnes âmes bien-pensantes postées dans les médias ou les institutions culturelles, jouant un rôle de véritables commissaires politiques. Situant cette affaire dans le droit fil de la Bêtise éternelle et triomphante, il précise : « Au milieu du XIXe siècle, elle se nommait Homais, Pécuchet, Prud’homme, Bouvard, Perrichon ou Bécassine. Aujourd’hui, elle a pour noms Bozonnet Marcel, Daniel Jean, les journaleux du Nouvel Obs. Baudelaire et Flaubert aujourd’hui se nomment Peter Handke. »


Et Lapacherie de donner des éléments pour poursuivre le travail d’épuration :

« Puisque le Marcel et son bréviaire ont décidé de purifier l’art et la culture, indiquons-leur des pistes. Molière était un intime de Louis XIV. Louis XIV a fait mettre à feu et à sang le Palatinat. Que Molière ne soit plus joué à la Comédie-Française. Musset était un affreux réactionnaire. Que ses pièces soient interdites ! Mme Duras a écrit un ouvrage à la gloire de l’empire colonial, avant de travailler pour les services d’Abetz, puis de faire le procureur dans les procès de la Libération (elle a obtenu la tête d’un pauvre type), puis d’entrer au service de la propagande de Staline. Que jamais ses pièces ne soient jouées à la Comédie-Française. »


Le Stalker donne également l’adresse d’une pétition pour « la dépénalisation de la pensée » et pour exiger que la pièce de Handke soit jouée.

Signalons sur le même sujet un article de Matthieu Baumier, paru le mois dernier dans Le Figaro :

http://www.lefigaro.fr/debats/20060518.FIG000000173_affai...

 

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