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jeudi, 31 mai 2012

Le FIPPE

J’ai participé au FIPPE (Festival International de Poésie sur Panneaux Electroniques), une originale initiative poétique de la Cave littéraire de Villefontaine (38).

Les textes retenus ont été affichés sur panneaux électroniques dans la ville du 19 au 26 mai, sur le site internet de la mairie et de la Cave littéraire, au parc du Vellein, et ont été lus le 26 mai.

Voici un lien sur la liste des textes retenus.

http://www.lacavelitteraire.com/images/stories/module_gau...

 

Et le texte que j'ai envoyé :

 

Le soleil comme un

Chauffeur routier

A un horaire et

Un itinéraire

A respecter.

 

Jean-Jacques Nuel

 

samedi, 19 mai 2012

Une publication dans Fluide Glacial n° 432

Après neuf ans d'interruption, je collabore à nouveau à Fluide Glacial, avec dix aphorismes de Mémoires d'une star dans la Gazette d'Yves Frémion.

J'avais participé à Fluide plus d'une vingtaine de fois entre 1991 et 2003.

http://bdoubliees.com/fluideglacial/auteurs4/nuel.htm

fluide432b.jpg

mardi, 15 mai 2012

Revue de détail n° 28

(Cet article est paru dans Le Magazine des Livres n° 35, qui va hélas cesser sa parution.)

 

Des artichauts à Bruxelles

grognard21.jpgLa revue trimestrielle Le Grognard vient de sortir son numéro 21 sous une couverture redessinée qui lui donne belle allure. Un ensemble de 116 pages presque entièrement consacré à Yves Le Manach, et à son oeuvre, Pas très loin du Centre du Monde, ce qui nous permet de faire une vraie découverte. Pas très loin du Centre du Monde est un roman autobiographique composé, non pas de chapitres, mais d'Artichauts de Bruxelles (hommage au dadaïste Georges Ribemond Dessaigne) ; quelques-uns de ces textes ou « pièces détachées » sont ici choisis par Stéphane Prat et présentés par Madeleine Ropars. Yves le Manach évoque son enfance dans le 6ème arrondissement parisien (fréquenté alors par les lettristes, Guy Debord, Michèle Bernstein...), sa révolte, son militantisme, sa condition de classe, son exil à Bruxelles. Des rencontres incongrues, marquantes ou absurdes. On suit le destin d'un ouvrier ajusteur né à Paris en 1942, devenu un « penseur ajusteur » pour qui « le minimum d'honnêteté intellectuelle dont il pouvait faire preuve consistait à laisser s'inscrire en lui toute l'inhumanité de ce monde. » On lit cette philosophie comme un roman, et comme une leçon de vie. Le Manach s’interroge sur le sens de son expérience : « Cette errance avait pour raison d’être de me permettre d’accumuler des éléments qui, sur le moment, me semblaient saugrenus, mais qui, à l’heure où je commence à comprendre, s’organisent avec la même logique qu’un tenon et une mortaise. La tâche qui me revient sur cette terre est de partir à la découverte du Centre du Monde. Non pas le centre physique du monde, mais un centre du monde humain : le point d’intersection où les destins individuels s’entrecroisent avec le destin collectif. » Une recherche par l’écriture, humble et patiente, qui n’a rien à voir avec une carrière d’homme de lettres. « Même si je ne refuse pas d’être édité, je ne manifeste pas une volonté outrancière d’être reconnu en tant qu’écrivain, mes Artichauts me suffisent. Je suis plutôt en quête d’une reconnaissance humaine, pas d’une reconnaissance corporatiste. »

 

Le Grognard n° 21, 10 €. Editions du Petit Pavé pour la diffusion. Mail : revue.le.grognard@gmail.com