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dimanche, 06 mars 2005

Bon appétit, Messieurs !

Dans le numéro de Lire de mars, un passionnant dossier sur la réalité économique de l’édition et les nouvelles pratiques, notamment le recours à l’agent littéraire, révélateur de l’évolution des relations entre auteurs et éditeurs.
Mais l’article le plus percutant, signé Daniel Garcia, « Ces auteurs qui vivent de l’argent public » (que vous pourrez lire à partir de ce lien), évoque, pour la première fois me semble-t-il dans un grand magazine, le scandale de l’attribution des bourses et aides aux écrivains. « L’argent du contribuable doit-il encourager la paresse ? Servir d’ascenseur à la médiocrité ? » L’opacité complète sur les critères d’attribution favorise en fait le jeu d’une confrérie de petits auteurs sans talent qui, une fois dans la place, se cooptent et accumulent des aides qui devraient rester exceptionnelles. Bien entendu, toute remise en cause de ces pratiques sera dénoncée par les bénéficiaires comme une « atteinte à la culture » !
L’article décrit la situation au Centre national du livre, mais dans les régions, les offices et autres centres régionaux des lettres connaissent la même situation, où de micro maffias locales s’attribuent le gâteau de l’argent public. Je me promets d’y revenir en détail dans un prochain épisode du « Journal du Nom ».

20:50 | Lien permanent