dimanche, 12 octobre 2008
Tu finiras sur eBay
En écho à une note récente de l’ami Christian Cottet-Emard qui retrouve parfois au hasard de l’internet certains de ses livres depuis longtemps épuisés, j’ai découvert à mon tour sur le site d’eBay un ensemble de livres de la défunte maison A contrario :
« Beau lot de 5 livres de l’édition A contrario
Etat neuf
Comprenant :
Souvenirs d’un homme tranquille, de Marc Kober
L’édifiante histoire de Green.com, de Béatrice Hammer
Le nom, de Jean-Jacques Nuel
La double mémoire de David Hoog, de Roland Fuentès
Le sang des écrivains, d’Alain Pozzuoli.
Prix de départ 2 euros."
De quoi rendre modeste !
« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière… » (la Bible)
« …et que tes livres finiront sur eBay. » (fragment apocryphe).
08:10 Publié dans Annexes et dépendances | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, livres, ebay, a contrario
Commentaires
Je trouve au contraire que c'est plutôt sympathique de voir que certains de vos travaux commencent à mener une vie "underground". Je passe mon temps à traquer sur les sites de livres d'occasons des ouvrages du XIX ou du début du XXe siècle que plus personne ne lit et lorsque je tombe sur la perle rare, c'est l'extase. Dites vous que dans quelques décennies, un collectionneur comme moi passera des heures et des heures à dénicher les oeuvres épuisée de ce grand auteur trop injustement oublié : Jean Jacques Nuel ! Et quand il tombera sur la perle rare !!!
(Bon, vous aviez peut-être plutôt prévu d'être célèbre de votre vivant...)
Écrit par : stephane | lundi, 13 octobre 2008
Ne vaut-il pas mieux finir sur eBay que de n'être point lu, même si les Stéphane ne courent pas les rues...?
Pour en revenir à l'édition complémentaire du numérique, je la comprends, la trouve légitime et pourtant je ne suis pas une fan car incapable de lire plus d'une page à l'écran, à cause de mes yeux qui fatiguent (et je refuse de payer des frais d'impression, préfèrant acheter plus cher un beau livre papier). Ceci dit, je rejoins "Salko". J'anime des rencontres en campagne et quand je dis à l'organisateur de consulter en ligne le dossier complet sur l'auteur qui va m'accompagner, j'entends ceci: "ici, Internet, tout le monde s'en fout, personne n'ira lire en ligne. Je vais imprimer et faire circuler." Voilà, rien ne vaut le vécu, ça remet les pendules à l'heure sur tout ce qu'on entend, et ça rend humble.
Écrit par : Pascale | mardi, 14 octobre 2008
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