samedi, 17 janvier 2009
Revue de détail n° 15
(Cette chronique est parue dans Le magazine des livres n° 13.)
L’ATELIER DU ROMAN n° 55
Bien installée dans le paysage revuistique, co-éditée par Flammarion et le canadien Boréal, la belle et copieuse revue trimestrielle dirigée par Lakis Proguidis poursuit sa réflexion sur l’art du roman et ses rapports au monde. Ce numéro 55 est un spécial Chesterton (1874-1936), choix justifié dans l’ouverture : « Ce n’est pas seulement pour rendre hommage à « l’un des premiers écrivains de notre temps », selon les termes de Borges, que L’Atelier du roman propose de revenir à Chesterton. C’est pour son actualité : nul auteur du XXe siècle n’a autant que lui scruté le gouffre béant creusé dans chaque âme par l’idéologie du progrès. Gouffre d’où jaillit, nous le constatons chaque jour davantage, soit l’homme soumis aux lubies inhumaines de la science, soit le soldat vengeur et destructeur au nom de son Dieu. » Le dossier comprend entre autres des articles de Gilles Marcotte, Jean-Pierre Ohl, Marie-Andrée Lamontagne, Jarl Faidit, Lambros Kampéridis, Stephen R.L. Clark, Olivier Maillart.
Dans A la une, texte qui ouvre la publication, Benoît Duteurtre livre un regard critique et distancié sur l’actualité, et notamment sur les travers de la SNCF, dénonçant « la dérèglementation accélérée des tarifs, devenus incompréhensibles, sauf dans la loterie permanente où l’on peut gagner, sur Internet, des billets moins chers, aux jours et heures fixés par la compagnie. ». Une section « Les Cahiers de l’Atelier » donne un espace à d’autres voix : Georges Saint-Clair, Nunzio Casalaspro, Andrea Inglese. Enfin, comme à chaque numéro, les fins et subtils dessins de Sempé ponctuent les études et en disent autant, sinon plus, que les mots.
L’Atelier du roman, Flammarion, 87 quai Panhard et Levassor, 75647 Paris Cedex 13. 224 pages, 15 €.
15:49 Publié dans Revues littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : revue littéraire, littérature, atelier du roman
Commentaires
Bonjour,
Je soumets mon roman à votre critique.
https://www.zizole.blogs.psychologies.com/EUPHRASIUM
"Emma ou la rage de vivre"
Editions Amalthée.
Référencement en cours. Pour ceux qui le désirent: commande possible déjà à la FNAC.
Voir lien ci-dessous.
http://livre.fnac.com/a2620536/E-Calmont-Emma-ou-la-rage-de-vivre?OriginClick=yes
http://www.fnac.com/redir/emailing.asp?PRID=2620536
Et à :
http://www.cdiscount.com/search/calmont%20euphrasie/s-105.html?navid_nav=101
« Ils disposaient d’eau et d’une étendue de terre. De quoi avaient-ils besoin d’autre pour vivre ? Mais rien, absolument rien pour le moment. »
Emma à neuf ans. Avec ses joies et ses questionnements sur la vie, elle mène une existence au cœur d’une rizerie, en compagnie de ses camarades. De l’école à l’église, sans oublier les fêtes au village, camaraderie, amitié, solidarité, combativité dans le respect sont peintes comme des armes inoffensives et indispensables au bonheur ! Emma ou la rage de vivre s’ouvre sur un hommage aux ancêtres. Dans cet ouvrage, humanisme et optimisme sont mis en valeur , il s’agit d’une véritable philosophie de la vie.
Résumé:
Le passé dessine les contours du futur. Ainsi l’histoire ici racontée dans Emma ou la rage de vivre s’ouvre-t-elle sur un hommage aux ancêtres. En 1624, un groupe d’hommes, fuyant des guerres, s’élance à la recherche de terre pour construire un village de paix et d’unité.
De ces ancêtres audacieux et acteurs de leur vie, naît Emma dix-sept générations plus tard. Héritière de ce passé de braves hommes, dotée d’une curiosité à toute épreuve, Emma nous est présentée dans sa relation à la vie. Emma et ses camarades s’approprient le monde des adultes et évoluent à leur aise. A la rizerie, aux fêtes du village, au bal des collégiens, au marché, à l’école, dans les grands événements de la vie telles la maladie, la mort, Emma et ses amis sont sous nos yeux, toujours comme des acteurs selon leur degré de compréhension. Rien ne les freine. Dans leur monde, on peut parler même aux oiseaux. Oui, tout devient possible avec Emma et ses camarades. Les pluies diluviennes qui les gardent à l’école pour une nuit sans crier garde, donnent lieu à des mises en scène de joie. Et tous sont entraînés dans de tels élans quelles que soient les circonstances.
Des enfants, mais des enfants tout à fait raisonnables comme des adultes, on dirait. Emma nous mène dans un monde d’éveil et émerveillement en toute chose. Et la curiosité, l’amitié, l’émulation, la joie, le respect de l’autre … donnent accès au bonheur immédiat. L’émerveillement et la curiosité qui animent ces enfants semblent prolonger ce bonheur dans le futur. En cela, Emma ou la rage de vivre est un ouvrage axé sur l’humanisme et l’optimisme. Les aptitudes à ces valeurs se retrouvent ou en tout cas, sont accessibles aux enfants de tous les pays. Aussi pouvons-nous dire que Emma ou la rage de vivre est un ouvrage résolument tourné vers le futur et sur le monde.
Écrit par : EUPHRASIUM | mercredi, 11 février 2009
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