dimanche, 12 septembre 2010
Pour le retour d'Anne-Lise Blanchard
Notre amie poète Anne-Lise Blanchard est actuellement retenue contre son gré en Russie.
Serge Rivron a ouvert un groupe de soutien sur Facebook et un blog est consacré à l'épreuve qu'elle traverse depuis le 26 août :
http://suitemoscovite.over-blog.com/
16:21 Publié dans Annexes et dépendances | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anne lise blanchard, poésie, russie
vendredi, 30 avril 2010
Roland Tixier et Christian Cottet-Emard à la Bibliothèque de Lyon Part-Dieu
Le mercredi 12 mai à 18 h 30,
La scène poétique reçoit Roland Tixier
et Christian Cottet-Emard.
Cette soirée se fait sous le signe de la maison d'édition qui les réunit, Le Pont du Change, créée à Lyon en 2009.
Entrée libre, BM de la Part-Dieu, 30 boulevard Vivier-Merle, 69003 Lyon.

19:35 Publié dans Annexes et dépendances | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : roland tixier, christian cottet-emard, poesie, le pont du change
lundi, 15 mars 2010
Les quatre saisons de Roland Tixier
Après « Simples choses », paru l'an dernier aux éditions Le Pont du Change, Roland Tixier nous donne à lire de nouveaux haïkus urbains, chez pré # carré éditeur, officine animée par l'ami Hervé Bougel devenu pour la circonstance marchand des 4 saisons.

Ce bel objet est un coffret cartonné, contenant quatre livrets de 32 "haïkus urbains", et un cinquième livret, « Arbres », ensemble de textes écrits par les enfants d'une classe d'adaptation du collège Jacques Duclos, à Vaulx-en-Velin, sous la conduite de Roland et des enseignantes. Ce projet est d'ailleurs soutenu par la municipalité de Vaulx-en-Velin.
En lisant à la suite les 4 livrets, on voit se dérouler une année complète, on revit ces fugitives sensations, communes et éternelles, ancrées dans une saison et un moment particulier, dans la couleur des feuilles, dans la clarté de la lumière, dans la fraîcheur ou la touffeur de l'air, selon le jour. Ces brefs poèmes forment un collier d'instants volés au temps qui passe.
Quelques instantanés :
(hiver)
reviendra-t-il enfin
l'envol heureux des pétales ?
le temps est à la neige
(printemps)
moineau ébouriffé
dans une flaque d'eau claire
frissons de printemps
(été)
chaleur de juillet
seul le papillon
semble ignorer la fatigue
(automne)
septembre à sa fin
feuilles vertes feuilles mortes
mêlées dans les rues
On retrouve comme dans les précédents recueils cette même simplicité miraculeuse, cette petite touche qui vaut tout un tableau tant elle est juste, précise et sensible, cette attention aux oubliés de la vie (premiers signes du froid / la mendiante de l'avenue / resserre les épaules) comme à nos plus proches voisins (ma voisine a peur / d'avoir à payer en mai / le temps clément de novembre). Roland Tixier sait dire l'humanité dans le quotidien, et l'émerveillement devant l'instant présent, parfois chargé de souvenir :
il neige alors on pense
aux années de lumière
de l'enfance envolée
Les 4 saisons de Roland Tixier, pré # carré éditeur, 52, quai Perrière, 38000 Grenoble
http://precarreditions.hautetfort.com/
15:43 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, roland tixier, pré carré, les quatre saisons
samedi, 07 novembre 2009
Roland Tixier aux Xanthines
Dans le cadre des Vendredi apéro des Xanthines,
Vendredi 13 novembre à 18 heures,
Roland Tixier lira des extraits de son dernier recueil : Simples choses, un ensemble de 180 haïkus urbains, publié aux éditions Le Pont du Change.

Les Xanthines, café associatif du commerce équitable
33 rue de Condé, 69002 Lyon
métro Perrache ou Ampère
Entrée gratuite sur consommation équitable.
12:01 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : roland tixier, poésie, lecture, les xanthines, le pont du change
samedi, 03 octobre 2009
Le coeur des filles, de Pierre-Jean Blazy
Quand j'étais vieux
j'attendais la nuit
jusqu'aux escarmouches
du crépuscule
La vie
cette lune froide
était un désert de silence
je guettais
le sommeil des choses
jusqu'aux lisières de l'hiver
Aujourd'hui
ta chaude lande
est la source du ciel
le temps
me fait l'amour
Un feu blanc
dégèle les vagues
et révèle
les visages du vent
Voici
l'intérieur du cri
une lumière noire
détisse le temps
L'espace tombe.
Mon ami Pierre-Jean Blazy (il publia mes premiers poèmes en 1983 dans sa revue Janus) vient de publier un nouveau recueil de poésie, Le cœur des filles, aux éditions Manoirante. 47 nuitées qui nous entraînent dans un univers d'images fortes et puissantes, dans une quête inapaisée d'amour et d'accord avec le monde.
Le site des éditions Manoirante.
21:23 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, blazy, manoirante
jeudi, 17 septembre 2009
Roland Tixier au Carré 30
Dans le cadre des Cafés poétiques du Carré 30,
Mardi 22 septembre à 20 heures
Roland Tixier lira des extraits de son dernier recueil : Simples choses, un ensemble de 180 haïkus urbains, publié aux éditions Le Pont du Change.
La nouvelle maison d'édition sera également présentée par Jean-Jacques Nuel lors de cette rencontre.
Le Café poétique est animé par Lorraine Pobel et Jean Richy-Maury.
Carré 30 - 12 rue Pizay, 69001 Lyon - 04 78 39 74 61
Participation : 5 € - réduit 3 € - une boisson offerte
22:34 Publié dans Rencontres avec | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poesie, lecture, roland tixier, carré 30
mardi, 14 juillet 2009
La "couleur de la voix" de Gabriel Le Gal
En hommage à Gabriel Le Gal, décédé le 11 juillet dernier, je republie cette note écrite le 20 mars 2006.
Depuis son premier recueil publié en 1978, Gabriel Le Gal conduit une œuvre poétique d’une grande justesse. Ses textes sont des états de grâce, de précieux équilibres, aussi simples que magiques. Son dernier recueil, Pas la peine d’aller au Japon - dont sont extraits les quelques poèmes ici reproduits - vient de paraître à la Librairie-galerie Racine.
Signalons un dossier consacré à Gabriel Le Gal sur le site d’Orage-Lagune-Express, comprenant notamment une étude de Nicole Vidal-Chich.
*
Elle n'était
Que lèvres de couleur au centre
Du petit visage ovale
Lèvres de braise
Ou de géranium odorant
Dans octobre clair
Que lèvres de rouge frémissant
Que serait le moment venu
La couleur de sa voix ?
*
Les nuages glissant vers l’Est s’amincissent
Nous laissant à découvert
Le temps nous ronge
A petits feux
A petits bruits
Aussi ténu que dents de rat
On se figure être le même
On se croit toujours le jeune homme qu’on fut
Et pour un peu on dormirait
Au bruit du discret du temps
Comme le meunier au bruit de l’eau de son moulin
*
Bien qu’il ait sous le vent et le froid
Resserré ses eaux
Le fleuve emportait par la ville
Vert et bleu le ciel
Qui s’y était glissé
*
L'employé de la mairie
qui fait le tour des pelouses
pour remettre face à l'étang
les chaises de plastique
en rangs bien alignés
ne déplacera pas celle
où repose
le jeune fardeau d'une femme
dont la chair et les yeux
à demi sommeillant
prennent et filtrent
un soleil encore favorable
il passera son chemin
et s'il a quelque regret ce n'est pas
de ce rang qui boite un peu c'est
de ce fardeau de tendresse
qu'il n'a pas osé soulever
in Pas la peine d’aller au Japon
Librairie-galerie Racine, 23 rue Racine, 75006 Paris.12 euros.
11:04 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, le gal