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lundi, 17 janvier 2005

Ecrire & Editer

medium_eee49_gd.jpgLe Calcre et moi, c’est une longue histoire – dont je parlerai un jour plus à loisir. Une histoire d’amitié depuis 20 ans avec Roger Gaillard, qui est resté le président de cette association de défense et d’information des auteurs jusqu’à sa faillite et sa dissolution (la mise en règlement judiciaire ayant été prononcée à la suite d’un procès intenté par un ex-salarié). Toutes les activités du Calcre se sont donc arrêtées l’an dernier, notamment la publication du magazine bimestriel Ecrire & Editer, dont j’avais été longtemps l’un des collaborateurs.

Je viens de recevoir un courrier de Michel Champendal m’annonçant qu’il anime avec une dizaine de bénévoles une nouvelle association, Cose-Calcre, qui remplace feu le Calcre, et poursuit son action de défense des auteurs face aux éditeurs indélicats et sa mission d’information sur les arcanes de l’édition. Une telle nouvelle me réjouit, et les projets sont forts et cohérents : la tenue d’un stand au prochain Salon du Livre de Paris en mars, l’enrichissement du site internet, la parution prochaine (la renaissance du titre, pourrait-on dire) du numéro 50 d’Ecrire & Editer.
Pour le salon de Paris, Cose-Calcre prévoit d’éditer un numéro hors-série d’E&E « 2004 : une année d’édition – Bilan de l’année écoulée et perspectives pour l’année 2005 ». Comme j’ai été l’auteur du guide « La Revue mode d’emploi » paru au Calcre en 1999, et chroniqueur des revues littéraires dans le magazine, Michel Champendal me propose de rédiger un long article (7 feuillets de 1500 signes) sur le paysage éditorial des revues en 2004. Mais ayant cessé volontairement ma collaboration au magazine il y a trois ans, ne recevant plus de services de presse, et à vrai dire moins passionné qu’auparavant par le monde des périodiques, je pense n’avoir plus la compétence ni la connaissance suffisante pour l’écrire – et je viens de décliner cette offre.
La création de Cose-Calcre, la reprise des activités au service des auteurs, la renaissance d’Ecrire & Editer sont les bonnes nouvelles de ce début d’année.

mercredi, 05 janvier 2005

Tourisme littéraire

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Le yo-yo Yeats et la gomme en forme de livre


A chacun ses manies, ses travers, son fétichisme. Lors de mes voyages en France ou dans les pays étrangers, j’ai la sale manie de pratiquer un tourisme littéraire, me rendant sur les lieux que les écrivains ont habités, visitant leurs maisons natales ou leurs résidences transformées en musées. En Irlande, pays particulièrement riche en auteurs, j’ai sacrifié impunément à cette passion. Pour marquer mon passage, ou le garder ensuite en mémoire par la vue renouvelée de souvenirs, j’ai l’habitude d’acheter des objets qui me rappellent ces visites, des « produits dérivés » dont je commence à avoir comme un début de collection. Ainsi, outre des cartes postales, j’ai des calendriers d’écrivains irlandais, chacun des douze auteurs retenus ouvrant la page d’un mois de l’année, des dessous de verres à l’effigie de Joyce et de ses congénères, ou un superbe T-shirt reproduisant les premières phrases d’Ulysse de Joyce, la disposition du texte – blanc sur fond noir – épousant la forme de la Tour de Sandycove, lieu mythique où se situe le premier chapitre du roman. Mais l’objet le plus stupide, le souvenir le plus ridicule que j’aie rapporté de mes balades paralittéraires, et que j’exhibe ici pour ma honte et le divertissement des internautes de passage, est sans conteste ce yo-yo dûment estampillé « Thoor Ballylee, home of William Butler Yeats ». Il fut acheté lors de ma visite de la tour Ballylee, où vécut le poète prix Nobel au début du vingtième siècle. La boutique de souvenirs attenante était un bazar indigne.

dimanche, 02 janvier 2005

Au commencement...

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(Paolo Uccello, Saint-Georges et le dragon)

La découverte récente des blogs, dont certains m’ont enthousiasmé, me pousse à tenter l’expérience du journal en ligne, qui se révèlera peut-être, au moins par le rapport nouveau qu’il introduit entre l’auteur et le lecteur, comme un nouveau genre littéraire.
Journal au fil de l’eau et des jours, chronique d’un livre à paraître, lectures et rencontres, critiques littéraires, billets d’humeur, textes de création et courtes nouvelles composeront les différentes sections de ce blog.
J'ai choisi une présentation sobre, quasi austère en cette décennie d'image, comme une page de livre, et en ouverture, ce tableau d'Uccello dont je n'ai jamais pu percer ni épuiser le mystère, et qui m'accompagne depuis plus de trente ans.