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lundi, 17 décembre 2007

Trois ans déjà !

 

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Le blog littéraire L’annexe est né le 17 décembre 2004. Pour retrouver quel était son aspect à ses débuts (du moins les fichiers textes, car la mise en page n'est pas toujours conservée), il est possible de le consulter sur Archive.org, à l'adresse suivante :

 

http://web.archive.org/web/20050109091051/http://nuel.hau...

 

Archive.org a archivé près de 86 milliards de pages, correspondant à 65 millions de sites web, en 37 langues. Sa base de données pèse près de 2 pétaoctets (non, ce n’est pas une incongruité), soit 2 millions de gigaoctets, l’équivalent de deux cents fois le contenu de la Bibliothèque du Congrès américain.

samedi, 01 décembre 2007

A propos des services de presse

A la dernière page du catalogue 1987 des éditions Gérard Lebovici (Lebovici et Champ Libre furent les éditeurs, outre des principaux écrits du situationnisme, d’auteurs anciens comme Clausewitz et Gracian), figure une déclaration des éditions Champ Libre datée de mars 1979, définitive, lucide et toujours actuelle, dont je reproduis cet extrait :

« Les auteurs publiés par les éditions Champ Libre s’étonnent de constater que, parfois, un journaliste prétend encore « rendre compte » d’un de leurs livres ; ou même, ce qui est pire, ose lui décerner une sorte d’approbation arbitraire, comme pour afficher là un air glorieux de familiarité, qui pourtant n’aura pu être simulé que par la médiation d’une pseudo-lecture. Les auteurs actuels des éditions Champ Libre, bien évidemment, regardent les « travailleurs intellectuels » de la presse d’aujourd’hui, sans aucune exception, comme étant notoirement dépourvus de l’intelligence et de la présomption de véracité qui seraient requises pour donner un avis sur leurs écrits. Les professionnels de la falsification et de la jobardise semblent oublier qu’ils se sont, par leur fonction, privés du droit de faire, même sur un seul détail, l’éloge de quelque chose de vrai. De telles illusions devront cesser ; et donc ces gens-là devront se taire.
Les éditions Champ Libre déclarent qu’elles ne peuvent être tenues à aucun degré pour responsables de ces pratiques, dans les cas où il faut en déplorer la persistance. En effet, les éditions Champ Libre ont cessé d’adresser des « services de presse » à quelque journal ou journaliste que ce soit : considérant que cette tradition de l’information objective n’avait plus de raison d’être maintenue, survivant à toute signification, dans un temps où il n’existe même plus l’apparence d’une presse libre ; c’est-à-dire qui s’abstiendrait de se soumettre à une seule des impostures dominantes. »

 

mardi, 20 novembre 2007

Souvenir de Claude Seyve (1928-2001)

80efdc95e55f6c1750a46d340cf596aa.jpgdu courage

pour chaque jour

et de la courge

le dimanche

 

J’ai croisé la route de Claude Seyve à de nombreuses reprises, du temps que je fréquentais le milieu littéraire lyonnais. Temps lointain, déjà. Si j’ai pris ensuite mes distances avec ce milieu d’une profonde médiocrité, je garde un souvenir ému de Claude Seyve, poète désintéressé s’il en fut, qui pratiquait une sorte d’ascèse littéraire.

J’appréciais particulièrement son œuvre, originale et forte, mélange unique d’humour, d’absurde et de poésie, et je le vis à plusieurs spectacles et hommages qui lui furent consacrés de son vivant, dont à l’ELAC de Perrache et au théâtre des Trente. Son personnage ressemblait à son œuvre, souvent silencieux mais terriblement présent, peu disert, homme de distance, d’honnêteté et de rigueur.

S’intéressant aux autres, Claude Seyve eut une importante activité de revuiste et d’éditeur ; il fut à l’origine de mes premières publications, alors que j’écrivais de la poésie, m’accueillant en 1980 et 1983 dans la revue Verso qu’il animait. Il fut aussi, de manière anecdotique et inattendue, un de mes éditeurs. Quelle ne fut pas ma surprise, après lui avoir envoyé une lettre amicale remplie de proverbes humoristiques d’autodérision autour de mon patronyme, de recevoir en 1991 un mini-recueil intitulé « J’ai trouvé ça génial », composé de mes proverbes détournés, dans sa micro-collection « Verso-So ».

Claude Seyve n’avait pas compris mon engagement au sein du Calcre (que j’avais rejoint après mes démêlés avec l’éditeur à compte d’auteur Chambelland) et ne semblait d’ailleurs pas apprécier cette association de défense des auteurs – d’où les échanges parfois vifs, par articles interposés, que nous eûmes, mais qui n’altérèrent jamais l’amitié et l’estime qui nous unissaient.

Si son œuvre n’a pas eu le retentissement qu’elle méritait, cela tient à la grande modestie de Claude Seyve, et à son absence de carriérisme. Sa parole peut traverser le temps, car elle est épurée à l’extrême, décapée et décapante, loin de toute mode et de tout procédé. Ses aphorismes ciselés et définitifs sont ceux d’un moraliste de l’absurde.

Parmi ses œuvres publiées, signalons Chienne de ma vie, Gros Textes, 2000.

 

 

On a ouvert la campagne

de dératisation je cours

comme un dératé

*

le cortège de mes admirateurs grossit

nous serons bientôt

plusieurs

*

mais

qu’on ne s’y méprenne pas

je

suis un grand poète qui s’ignore

*

On survit à tout, sauf à la mort.

*

Un bon vivant, la mort ne l’aura pas vivant.

*

Il y a quelques mois, nous apprenions sa mort, mais depuis il n’a plus donné de ses nouvelles.

 

vendredi, 16 novembre 2007

La Revue mode d'emploi

a02bfb29345c032f27391a279875ec1d.jpgDécouverte, au fil du net, de cet article paru dans Poezibao sur mon guide "La Revue mode d'emploi".

http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/10/la-revue-mod...

 

Rappel de ma note de présentation de l'ouvrage :

http://nuel.hautetfort.com/archive/2006/03/30/la-revue-mo...

 

jeudi, 08 novembre 2007

Le Café de Flore

medium_flore13.jpgUne bonne façon de réviser son histoire littéraire, c’est de se rendre au Café de Flore. Sur quelques mètres carrés, vous y ressentirez la présence d’une très forte densité de fantômes littéraires : Apollinaire, Breton, Soupault, Tzara, Camus, Malraux, Léon-Paul Fargue, Mac Orlan, Queneau, Leiris, Bataille, Vitrac, Desnos, Sartre, Simone de Beauvoir, Artaud, Genet, Marguerite Duras, Hemingway, Capote, Durrell…
Situé sur l'emplacement de l'ancienne abbaye détruite pendant la Révolution, le Café de Flore fait son apparition au début de la IIIème République, sans doute en 1887. Il doit son nom à une sculpture de la petite divinité qui se dressait de l'autre côté du boulevard. Joris-Karl Huysmans et Remy de Gourmont y viennent après la fermeture du Café Caron si cher à leurs coeurs. A la fin du XIXème siècle, Charles Maurras, installé au premier étage, y rédige son livre "Sous le signe de Flore".
Vers 1913, Apollinaire investit les lieux, le Flore devient son bureau où il reçoit et met en relation : "Nous avions choisi le Café de Flore parce que nous étions sûrs d'y être moins dérangés qu'ailleurs." Les dadaïstes et les surréalistes s’y rassemblent et préparent leurs revues. Pendant l’Occupation, des écrivains viennent se réchauffer dans la salle et tenir leurs permanences. Jean-Paul Sartre en est l'un des habitués : " Nous nous y installâmes complètement : de neuf heures du matin à midi, nous y travaillions, nous allions déjeuner, à deux heures nous y revenions et nous causions alors avec des amis que nous rencontrions jusqu'à huit heures. Après dîner, nous recevions les gens à qui nous avions donné rendez-vous. Cela peut vous sembler bizarre, mais nous étions au Flore chez nous. ". Et le patron du lieu Paul Boubal de témoigner : "Sartre fut mon plus mauvais client ! Il demeurait des heures à gribouiller du papier devant une unique consommation..." A sa sortie de l'asile de Rodez, Antonin Artaud le hante peu de temps avant sa mort, il lui arrive de monter sur une table pour lire un poème devant les clients éberlués.
Situé 172, boulevard Saint-Germain, il fit partie, avec les établissements voisins Les Deux Magots et la Brasserie Lipp, du « triangle intellectuel » de Saint-Germain-des-Prés. Peintres, acteurs, cinéastes, ainsi que le psychanalyste Jacques Lacan l'ont fréquenté assidûment. 
Précisons que le Prix de Flore a été fondé en 1994 dans le but de couronner un auteur littéraire au talent prometteur. Les critères de sélection sont l'originalité, la modernité et la jeunesse. C'est au mois de novembre que le Prix, doté de 6100 euros, est remis lors d'une soirée au Café de Flore. Le prix 2007 vient d'être attribué à Amélie Nothomb pour son dernier roman "Ni d'Eve ni d'Adam".
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Café de Flore, 172 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris. Tél 01 45 48 55 26.
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Plus de renseignements sur le site internet :
http://www.cafe-de-flore.com/index2.htm

mardi, 23 octobre 2007

Prix de la Nouvelle d'Angers 2008

Un concours intéressant puisqu'il prévoit l'édition du recueil du lauréat... 

 

Règlement

 

1.  L’association Nouvelles R et la Revue Harfang en partenariat avec la Mairie d’Angers, l’association Le Chant des Mots et les éditions Siloë organisent tous les 2 ans un concours de nouvelles qui a pour but de récompenser et de diffuser un recueil inédit d’un auteur contemporain.

2.  Ce concours est ouvert à tous les auteurs francophones, résidant en France ou à l’étranger, qui devront présenter un recueil original, non édité et libre de tous droits. Le sujet est libre, dans tous les genres.

3.  Chaque candidat adressera son recueil comportant 7 nouvelles et plus, sur 80 pages maximum, en 3 exemplaires dactylographiés en double interligne (1500 signes par page) paginés et reliés, sans autre mention que le titre et un code de 3 lettres suivies de 3 chiffres, ex : ABC 123) pour préserver l’anonymat.

4.  Chaque envoi sera accompagné :

- d’une fiche de participation, dactylographiée, au format A4 indiquant nom, prénom, adresse, téléphone, titre du recueil et code choisi par l’auteur ;

- d’un chèque de 10 Euros pour les frais de poste et de dossier (à l’ordre de l’association Nouvelles R ou de la revue Harfang)

Les textes ne seront pas retournés à leurs auteurs : les organisateurs s’engagent à les détruire après les délibérations.

5. Les envois sont à adresser entre le 1 janvier 2008 et le 15 mars 2008, date limite (tarif normal, non recommandé, cachet de la poste faisant foi) à :

Prix de la Nouvelle d’Angers 2008

13 bis avenue Vauban

49000 Angers

6.  Le recueil primé sera publié (intégralement ou dans une version remaniée en accord avec l’auteur et en fonction des besoins éditoriaux) dans la collection « îlot » par les éditions Siloë qui en assureront la diffusion.

La remise du prix aura lieu à Angers en octobre 2008 en présence du lauréat, à une date précisée ultérieurement. Tous les participants seront informés du palmarès et recevront un exemplaire du recueil primé.

7.  Le jury sera composé des membres habituels du Comité de lecture de la revue et de professionnels du livre : écrivains nouvellistes, éditeurs, journalistes, bibliothécaires, libraires. Les décisions du jury seront sans appel.

8.  La participation au concours implique l’acceptation totale du présent règlement. Les organisateurs se réservent le droit d’en modifier les termes ou d’annuler le concours si des partenaires se retiraient du projet ou si des circonstances extérieures les y contraignaient.

 

jeudi, 18 octobre 2007

Le 17e salon de la revue

caa0c8d6249b2a0d5247337e89a728b7.jpgvendredi 19 octobre de 21h à 23h,
samedi 20 octobre de 10h à 20h
et dimanche 21 octobre de 10h à 19h30
à l'Espace d'animation des Blancs-Manteaux,
48, rue Vieille-du-Temple, 75004 Paris

 

Liste des exposants et programme des manifestations sur le site d'Entrevues.