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jeudi, 04 mai 2006

Handke, la censure

Dans Le Monde, un article signalé d'Anne Weber, dénonçant la censure exercée en France par les bien-pensants, et dont la dernière victime est Peter Handke :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-767768@...

Oui, il faut déprogrammer Marcel Bozonnet de la Comédie-Française.

*

Voir aussi Libération :

http://www.liberation.fr/page.php?Article=379495

et Le Figaro :

http://www.lefigaro.fr/culture/20060504.FIG000000162_pete...

mardi, 04 avril 2006

Sur la route de Madison

Effectuant des recherches sur le magnifique film de Clint Eastwood, Sur la route de Madison, tiré du roman de Robert James Waller, The Bridges of Madison County (que je n’ai pas lu, mais tous les critiques s’accordent à reconnaître que le film lui est infiniment supérieur), je me suis retrouvé au gré de l’Internet sur le site du Comté de Madison.

medium_roseman.gifLe pont couvert que l’on voit dans le film est le pont de Roseman, construit en 1883 par Benton Jones, c’est celui que Robert Kincaid cherche pour le photographier lorsqu’il s’arrête devant la ferme de Francesca Johnson pour demander son chemin, c’est aussi celui sur lequel Francesca affiche son mot pour inviter Robert à déjeuner.

Mais dans le roman de Robert James Waller, c’est le pont de Cedar qui figure sur la couverture.

Or, ce pont de Cedar a été détruit par un incendie criminel le 3 septembre 2002, alors que la maison de Francesca – une ferme abandonnée depuis 35 ans et qui avait été entièrement restaurée pour les besoins du film – a elle aussi été incendiée en octobre 2003.

Une récompense de 41 000 $ est offerte à toute personne qui pourrait donner des informations permettant d’arrêter l’incendiaire du pont de Cedar, lequel a été reconstruit à l’identique et inauguré en 2004.

"If you have information regarding this incident, please contact the Madison County Sheriff’s Department at (515) 462-3575. Or you may call the Iowa Arson Hotline toll-free at (800) 532-1459."

medium_xmas_roseman.jpg

jeudi, 30 mars 2006

La Revue mode d'emploi, 2e édition

Vient de paraître:

medium_revue_mode2.2.jpgLa revue, mode d’emploi, de Jean-Jacques Nuel
Guide à l’usage des auteurs, des créateurs de revues et des attachés de presse
(Comment publier en revue ; comment publier une revue)
Editions de L'Oie plate

Après une première édition de ce guide pratique parue au Calcre en 1999, une nouvelle version revue et augmentée de La Revue mode d’emploi vient de paraître aux éditions de L’Oie plate.

La revue, mode d’emploi est un guide pratique répondant aux préoccupations des auteurs, des créateurs de publications et des attachés de presse. Il rappelle aux auteurs l’intérêt de la publication en revues - traditionnelles ou sur le web - comme préalable à l’édition, et leur donne une méthode pour recenser les périodiques et leur proposer des œuvres ou des articles.
L’intérêt principal du guide est d’aborder de manière exhaustive tous les aspects de la création d’une revue, pour ceux qui veulent se lancer dans cette aventure. Depuis la décision de création, la définition du projet, les formalités légales à respecter, la réalisation page à page, de la maquette jusqu’à l’impression, la diffusion par les canaux classiques ou alternatifs, jusqu’aux aides financières possibles, toutes les étapes sont minutieusement décrites, comme les procédures assorties des adresses utiles.
Cette nouvelle édition tient compte de l’émergence des nouveaux médias que sont les webzines et les revues en ligne.
La revue, mode d’emploi est un guide concret et complet sur le phénomène de la revue, ce refuge de la liberté d’expression, de la création et du débat d’idées.

La Revue mode d’emploi, de Jean-Jacques Nuel, éditions de L’Oie plate (B.P. 17, 94404 Vitry Cedex ; www.loieplate.com), mars 2006, 220 pages, 21 €.

Pour commander, se rendre sur le site de L’Oie plate.

 

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Pour donner une idée de l’ouvrage, sont reproduits ci-dessous l’avertissement et un extrait du sommaire.

Avertissement

Cette deuxième édition de La Revue, mode d’emploi reprend pour l’essentiel le plan et le contenu de la première version parue en 1999. Les enquêtes et recherches ont été effectuées pour mettre à jour toutes les informations d’ordre réglementaire ; les adresses des organismes cités ont été actualisées et complétées par une donnée encore peu répandue en 1999 : les sites web ou parfois, des adresses de courriel.
L’évènement principal survenu depuis lors est bien le développement d’Internet, du nombre de sites et de blogs créés et répertoriés comme du nombre de personnes, de toutes générations, ayant un accès à la toile (en 2005, près d’une personne sur deux). Si la révolution annoncée de l’édition électronique n’a pas véritablement eu lieu, le livre étant resté indétrônable, en revanche, de nombreuses revues « en ligne » se sont créées, offrant de nouveaux espaces aux créateurs, et des revues papier ont compris tout l’intérêt qui s’attache à compléter leur support traditionnel par un site ou un blog, augmentant ainsi leur visibilité.
Cette nouvelle édition, même si elle continue de s’adresser en priorité aux lecteurs et « faiseurs » de revues papier, tient compte de cette nouvelle donne, aussi bien pour l’auteur qui voit se multiplier les lieux d’accueil de ses œuvres de critique ou de création, que pour le créateur de revues, qui a désormais à sa disposition de nouveaux moyens de toucher le public. La Revue mode d’emploi est ainsi augmentée de quelques nouveautés : la création d’un site, d’un webzine, d’un blog ou d’une newsletter, le dépôt numérique par empreinte d’une œuvre, l’impression et l’édition numériques, le référencement auprès du réseau Dilicom, de nombreux sites d’annuaires de la presse, la recherche d’antériorité d’un titre par Internet, comment intégrer un numéro ISSN dans un code-barres…
Longtemps les revues ont été, outre des creusets de création, des supports d’information. Cette dernière fonction est largement assurée désormais par le net, qui par sa réactivité, son immédiateté, son interactivité, sa gratuité, a supplanté la source papier. Un bulletin d’information imprimé coûte en effet du temps, de l’argent pour le tirage et les frais d’expédition, et les infos arrivent souvent après la bataille. Certaines fonctions traditionnelles de la revue sont ainsi largement remises en cause par Internet, et obligent les périodiques à se redéfinir. Il n’est pas sûr qu’un certain type de revue culturelle – que l’on a connue dans les années 70 à 90 - photocopiée, agrafée, à la réalisation médiocre, espace brouillon d’expression et d’information, puisse subsister très longtemps. La revue papier doit désormais résulter d’un choix entre deux supports - l’un virtuel, l’autre très ancien – et d’une réflexion sur son identité, son fond et sa forme ; elle doit, pour se démarquer de l’offre du net, offrir un contenu dense, cohérent, et retrouver sa dimension d’objet.
Enfin les temps deviennent durs pour les revues et magazines, et particulièrement pour les plus modestes. Incontestablement, la tendance est au renforcement du professionnalisme, les revues amateur voyant se réduire leurs opportunités : la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) n’octroie plus que des numéros provisoires (qui permettent de bénéficier de tarifs postaux réduits) et ses conditions d’attribution sont plus sévères ; le contrôle exercé par la Poste sur les revues inscrites à la CPPAP est accru ; les salons comme le Marché de la Poésie sont moins ouverts aux amateurs, car ils sont à la fois plus chers et plus sélectifs. La diffusion en kiosques, très coûteuse, a été fatale à bien des revues associatives. En même temps que s’ouvre l’espace supplémentaire d’Internet, la vie des revues papier devient plus complexe et plus difficile, augmentant une forme de sélection naturelle, et restreignant le champ ouvert à l’expression et à la création.

 

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Extrait du sommaire

1. L’auteur
Comment publier en revues ?

1.1. Connaître et recenser les revues
1.2. Que proposer aux revues ?
1.3. Normes de présentation
1.4. Protection des œuvres
1.4.1. Le dépôt auprès des sociétés d’auteurs
1.4.2. Le dépôt numérique : l’empreinte
1.4.3. Autres moyens
1.5. L’envoi aux revues
1.5.1. Les documents d’accompagnement
1.5.2. Le suivi
1.6. Le compte d’auteur
1.7. La pige
1.8. La publication en ligne, un nouveau support
1.8.1. Minitel
1.8.2. Internet et les revues en ligne
1.8.3. Site personnel, blog ou newsletter
1.9. Une stratégie de publication

2. L’attaché de presse
Comment contacter les revues pour faire la promotion des livres ?

2.1. Le travail de l’attaché de presse
2.2. La sélection des périodiques, revues et magazines
2.3. Contacter les revues
2.4. Suivre et mesurer les retombées

3. Le créateur de revue
Comment réaliser son projet ?

3.1. La décision de création
3.1.1. Une politique éditoriale
3.1.2. Un cadre légal
3.1.3. Constituer une équipe
3.1.4. L’aspect de la revue
3.1.5. Les choix économiques

3.2. Les formalités légales
3.2.1. La déclaration du titre
3.2.2. La protection du titre
3.2.3. Le directeur de publication
3.2.4. ISSN (International standard serial number)
3.2.5. Dépôts légaux
3.2.6. Le copyright
3.2.7. Le code-barres
3.2.8. La Cppap (Commission paritaire des publications et agences de presse)

3.3. La réalisation
3.3.1. Le planning
3.3.2. Le chemin de fer
3.3.3. La mise en pages
3.3.4. La PAO (publication assistée par ordinateur)
3.3.5. La maquette
3.3.6. L’impression

3.4. La diffusion
3.4.1. Le signalement
3.4.2. Le lancement
3.4.3. Le service de presse
3.4.4. Les abonnements
3.4.5. L’expédition
3.4.6. La présence en librairies
3.4.7. Le kiosque
3.4.8. Autres moyens de diffusion

3.5. Les aides aux revues
3.5.1. Le CNL (Centre national du Livre)
3.5.2. Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique)
3.5.3. Les collectivités locales
3.5.4. Le mécénat
3.6. Au service des revues

3.7. La fin de la revue

4. Le droit de la presse

jeudi, 16 mars 2006

Tous au Salon !

J’espère avoir l’occasion de rencontrer quelques blogueurs impénitents et néanmoins amis lors de ma visite du Salon du livre de Paris. Je serai présent le samedi 18 mars de 15 à 19 heures et le dimanche 19 toute la journée. De temps à autre, j’irai faire un tour sur le stand de L’Oie plate (N 64), nouvelle maison d’édition qui publie la deuxième version revue et augmentée de mon guide pratique « La revue, mode d’emploi ».

vendredi, 10 février 2006

Les blogs dispensés de déclaration à la CNIL

La loi informatique et libertés s’applique aux blogs mais ils sont dispensés de déclaration à la CNIL.
L’utilisation de plus en plus répandue sur internet des blogs a conduit la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) à préciser les règles qui leur sont applicables en matière de protection des données à caractère personnel, dans une recommandation du 22 novembre 2005. Elle a en même temps décidé de dispenser les sites personnels de déclaration.
L’article entier sur cette page du site de la CNIL :

mercredi, 08 février 2006

Souvenir de Jacques Simonomis

medium_simonomis-b.3.jpgJ'ai bien connu Jacques Simonomis, poète et directeur de revue, que j'avais rencontré plusieurs fois au Marché de la Poésie et avec qui j'ai échangé de nombreux courriers et services de presse. L'annonce de sa mort, voici près d'un an, m'avait beaucoup attristé.

Le hasard m'a conduit récemment à cet article qui lui est consacré sur l'encyclopédie libre Wikipédia :

"Simonomis, pseudonyme de Jacques Simon, est un poète français né à Paris le 28 mai 1940. Auteur de plus de 30 ouvrages de poésie, il collabora à de nombreuses revues, y publiant des centaines d'articles, critiques littéraires, études, entretiens avec des poètes. Animateur de Soleil des loups de 1985 à 1991, il fonda ensuite sa propre revue Le cri d'os qui fut publiée pendant 10 ans de 1993 à 2003.
Décédé à Paris, le 15 février 2005, il est inhumé au cimetière du Père Lachaise."

J'ai retrouvé dans mes archives cette interview que j'avais réalisée dans le magazine Ecrire & Editer à l'occasion d'un article sur sa revue Le Cris d'os. Que cette re-publication en ligne soit une façon de lui rendre hommage, bien tardivement.

 

*

- « Le Cri d’Os » est un beau titre, poétique et énigmatique. Pourquoi l’avoir choisi ?
Jacques Simonomis : - Il est extrait d’une de mes plaquettes, parue aux éditions Traces en 1983, « Comme un cri d’os, Tristan Corbière... », lui-même sorti de la première phrase de la petite étude : « Il ne nous semble pas inutile de tenter, après tant d’autres, l’approche de ce poète qui perce de son cri d’os le linceul de son siècle. »
La poésie de Corbière (mon poète préféré) m’a toujours fait l’effet du bruit - du grincement - d’un os que l’on frotterait - en marchant - sur un mur de pierre, en meulière, par exemple. D’autre part, un os qui crie (ce n’est pas commun) donne à penser. C’est le support du visible où crèche la substantifique moelle.
- Tu viens de passer d’une périodicité trimestrielle à une semestrielle. Est-ce par paresse ?
- La paresse ne figure pas dans le dictionnaire de ma vie. A la suite de problèmes de gestion, mon micro-éditeur (La Lucarne Ovale) est devenu, d’un commun accord, mon imprimeur en 1998, avec des semestriels de 200 pages.
- Comment diffuses-tu ta revue ?
- Par abonnements et ventes directes.
L’aspect a-t-il de l’importance ? Un périodique poétique peut-il se dispenser d’une réflexion sur la forme ?
- L’aspect est important. Mon imprimeur travaille bien. Le « produit » est bien perçu. Mais chacun fait ce qu’il veut ou peut.
- Les chroniques et articles tiennent une large place dans ta revue. Pourrais-tu la concevoir comme un pur cahier de création ?
- Non. Chroniques et articles sont des exercices de solidarité entre poètes, malgré l’exacerbant nombrilisme de trop d’entre eux - rarement les meilleurs. Je n’aime pas les revues uniquement anthologiques. Un entassement de poèmes, c’est facile. Ce n’est pas ma conception de la revue.
- Réponds-tu aux envois de textes ? Quels conseils donnerais-tu aux auteurs qui veulent te contacter ?
- Je réponds aux envois de textes accompagnés d’une enveloppe timbrée. Il est conseillé de lire un n° du Cri d’Os avant tout envoi. Les auteurs peuvent commander un n° ou s’abonner un an pour voir si la revue correspond à leurs aspirations. Bien entendu, nous sollicitons et publions des auteurs de talent totalement « extérieurs » à la revue.

mercredi, 25 janvier 2006

La littérature personnelle en ligne

Tel est le thème d'une rencontre-débat avec Philippe Lejeune et Bernard Massip, sur le phénomène des blogs et des journaux sur Internet, à la Bibliothèque municipale de Lyon, Espace Multimedia, vendredi 27 janvier à 17 heures (entrée libre).

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Philippe Lejeune est universitaire, spécialiste de l'écriture autobiographique. A travers son site Autopacte, il étudie l'influence des nouvelles technologies sur l'écriture personnelle.

Bernard Massip est webmaster de l'APA, Association pour l'Autobiographie.