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lundi, 21 septembre 2015

Billets d'absence

Parution septembre 2015

Billets d'absence, de Jean-Jacques Nuel

 

9791092038040.jpgSÉPARATION DE CORPS

« Un matin, Jean-Jacques se réveilla dans les deux lits jumeaux à la fois. Le trait d’union de son prénom avait glissé entre les deux matelas ; il devait se trouver sur le parquet, parmi les moutons de poussière, et sa taille minuscule comme sa couleur gris foncé ne faciliteraient pas les recherches. Profitant de cet incident, Jean et Jacques avaient pris leur indépendance et, après une petite virée nocturne, chacun de son côté, dans les quartiers malfamés de la ville, étaient revenus se coucher dans les deux lits séparés. Maintenant qu’ils avaient goûté à la liberté, ils auraient du mal à reprendre leur existence de frères siamois. » 

 

UN JEU DE SOCIÉTÉ

« On nous avait remis un nouveau jeu, composé seulement de vingt-six cartes. Chacune d’elles portait la figure d’une lettre de l’alphabet, de A à Z, et avait une valeur comprise entre un et dix. Ainsi, un K ou un W valaient dix points, tandis qu’un E ou un A ne comptaient que pour un point. Il était bien rare qu’un joueur avec une faible donne puisse passer les éliminatoires et disputer le grand tournoi, doté de prix en espèces très élevés, mais ces cas exceptionnels étaient montés en épingle par la direction du casino pour nous faire croire que tout le monde avait sa chance dans la vie, quelles que soient les cartes tirées à la naissance. »

Dans la veine de son précédent recueil Courts métrages, Jean-Jacques Nuel livre une mosaïque de textes courts et denses, mêlant l’humour, l’étrange, l’absurde et la poésie.

L’auteur : Jean-Jacques Nuel est né le 14 juillet 1951 à l’Hôtel-Dieu de Lyon et vit actuellement en Bourgogne, près de Cluny. Après avoir publié des recueils de poèmes, il se consacre à l’écriture de textes courts, d’aphorismes, de nouvelles et de récits. A publié notamment Courts métrages (Le Pont du Change, 2013), Le Mouton noir (Passage d’encres, 2014) et un roman Le Nom (A contrario, 2005).

Nombreuses publications en revues, dont L’Infini, L’Atelier du roman, Europe, Moebius, Harfang.

 

Un recueil de 76 pages, format 11 x 18 cm. 12 €.  ISBN 979-10-92038-04-0

Cet ouvrage peut être commandé au moyen du BON DE COMMANDE 

ou acheté sur le site de vente en ligne : www.lepontduchange.fr

 

samedi, 25 avril 2015

Portraits croisés, de Dominique Laronde et Jean-Jacques Nuel

 

Laronde-couv4.jpg

 

Portraits croisés est né de la rencontre du dessinateur Dominique Laronde et de l’auteur Jean-Jacques Nuel, tous deux collaborateurs de la revue littéraire La Grappe.

Ce recueil comprend 16 textes courts de Jean-Jacques Nuel, choisis et illustrés par Dominique Laronde. La littérature et les écrivains constituent le thème commun de cet ensemble.

Portraits croisés fait l’objet d’une exposition proposée aux bibliothèques et lieux culturels.

Les auteurs :

Dominique Laronde : sculpteur et dessinateur. Né en 1950 dans le Bourbonnais où il a vécu jusqu’à 19 ans. Il s’installe ensuite dans le sud de la région parisienne pour exercer le métier d’instituteur. Il anime dans le cadre d’une MJC un atelier de sculpture, activité qu’il pratique en autodidacte depuis 35 ans. Ses œuvres semi-figuratives mélangent bois, pierre et terre émaillée. Parallèlement, il dessine et écrit dans la revue littéraire La Grappe (fondée en 1979) où il a croisé les textes de Jean-Jacques Nuel. Il illustre aussi à l’encre les écrits d’auteurs amis pour son plus grand plaisir.

Jean-Jacques Nuel : auteur. Né le 14 juillet 1951 à l’Hôtel-Dieu de Lyon, il vit encore dans cette ville. Après avoir publié des recueils de poèmes, se consacre à l’écriture de textes courts, d’aphorismes, de nouvelles et de récits. Recueils publiés chez Passage d’encres et au Pont du Change. A participé à de nombreuses revues littéraires et à des magazines, dont L’Infini (Gallimard), Fluide Glacial, Moebius (Québec), Europe… Un roman paru : Le Nom (A contrario, 2005).

Un livret de 40 pages format 20 x 28 cm, sur papier blanc 120 grammes, avec 16 illustrations noir et blanc, sous couverture bleue à rabats 300 grammes. Reliure fil à la chinoise. 15 € + 3 € de port.

Ce recueil artisanal, sans numéro ISBN, n'est pas vendu en librairies.

Commande par le site de vente en ligne des éditions Le pont du Change,

ou contre envoi d'un chèque de 18 euros aux éditions Le Pont du Change, 161 rue Paul Bert, 69003 Lyon.

 

mercredi, 10 décembre 2014

Le Mouton noir (critiques)

Une nouvelle critique (signée Christophe Stolowicki) vient de paraître sur "Le Mouton noir" dans le Cahier critique de poésie.

Une précédente critique dans Salon littéraire, par Jean-Paul Gavard-Perret.

Un article de Jean-Pierre Longre sur son blog Notes et chroniques.

Une note de Frédérick Houdaer sur son blog Branloire pérenne.

Une note sur ce recueil, à la fin de mon entretien sur Le monde en nous.

 

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Descriptif du recueil "Le Mouton noir"

 

vendredi, 16 mai 2014

Nouveautés 2014 de Passage d'encres

COLLECTION TRAIT COURT

Parcours de l’échec, de Jordi Bonells.

passage d'encres,trait court,nordi bonells,guillaume decourt,jean-jacques nuel,daniel pozner,louis-michel de vaulchierDes aphorismes sur les échecs, dont celui-ci : « La bonté n'a rien à voir avec les échecs. Au contraire. C'est la méchanceté qui caractérise ce jeu. Pourtant, j'aimerais jouer une partie avec des coups pleins de bonté et non des coups pleins de méchanceté. »

L’auteur : ancien relieur, ancien Barcelonais, ancien professeur, ancien écrivain, ancien joueur d'échecs, ancien être humain.

42 p. - 978-2-35855-088-

• Diplomatiques, de Guillaume Decourt

« Frapper fort ou bien le plus doucement possible », telle sera la devise, choisie très tôt. D’un déplacement à l’autre, s’installe le paysage dehors-dedans en arrière-plan de ces Diplomatiques. Poésie/Musique, Musique/Poésie, le tempo marquant la scansion. Distanciation ironique. Tendresse aussi là et là. Vertige de la mémoire.

Pianiste classique, Guillaume Decourt vit entre Paris et Athènes. Publications : La Termitière,  Polder 151/Gros Textes, 2011 ; Le Chef-d’œuvre sur la tempe, Le Coudrier, 2013 ; Un ciel soupape,  Sac à Mots, 2013. Il participe également à de nombreuses revues.

32 p. - 978-2-35855-092-5

Le Mouton noir, de Jean-Jacques Nuel

Dans ce recueil de textes courts à la première  personne, l’auteur se livre à autant de vraies que de fausses confidences, mêlées d'humour et d'absurde…

Jean-Jacques Nuel est né à Lyon et y vit. Avant de diriger les éditions Le Pont du change, il a  publié, entre autres, des poèmes, La Revue mode d’emploi (L‘Oie plate, 2006) et se consacre désormais à l’écriture de textes courts, d’aphorismes, de nouvelles et de récits.

36 p. - 978-2-35855-090-21- 5 €

 • / d’un éclair /, de Daniel Pozner

Beaucoup plus,  / d’un éclair — / des fragments.

« Il aurait fallu faire court, mais nous étions loin, déjà, j’aurais préféré, il fallait ronger au hasard, les yeux fermés, diminuer, d’un récit faire une sorte de. Bah. À la ligne. »

Daniel Pozner a notamment publié Trois mots (Le Bleu du ciel, 2013), Le géographe est ailleurs (Passage d’encres, 2010), Pft ! (Le Quartanier, 2009).

44 p. - 978-2-35855-089-5

• Lecture sur le pas, de Louis-Michel de Vaulchier

passage d'encres,trait court,nordi bonells,guillaume decourt,jean-jacques nuel,daniel pozner,louis-michel de vaulchierRien sur ce qui fait qu'un texte est un poème, mais les effets physiques et mentaux que produit sa lecture. Celan, de seuil en seuil : hésiter, s'obstiner, bousculé par « ceux qui entrent, ceux qui sortent », demeurer sur le pas ou le franchir. Secoué, dérangé.

De formation scientifique, Louis-Michel de Vaulchier associe des démarches situées aux voisinages des deux frontières arts/sciences et textes/images. Images fixes (dessins, schémas, photos) dans des livres ou en mouvement dans des vidéos. 36 p. - 978-2-35855-093-2 - 5 €

 

Format 12 x 21 cm. Prix : 5 € + 1,65 € de frais d’envoi pour 1 ex. (France métropolitaine).

Chèques à l’ordre de Passage d’encres.  Moulin de Quilio – F-56310 Guern. passagedencres@wanadoo.fr                                                                                                                                                                               

vendredi, 28 mars 2014

Salons d'avril

Je participerai en tant qu'auteur à deux salons du livre qui se tiennent le week-end des 5 et 6 avril prochains :

- le samedi 5 avril, à Nantua (Ain), Espace André Malraux, de 10 heures à 18 heures (où je présenterai aussi toute la production des éditions Le Pont du Change) ; 

- le dimanche 6 avril, à Villefranche-sur-Saône (Rhône), salle de l'Atelier, 109 rue des Jardiniers, de 9 h 30 à 18 h 30.

Je signerai mes derniers livres, dont "Courts métrages" paru en 2013 au Pont du Change.

 

samedi, 23 novembre 2013

Andoche Praudel, la photographie comme art des trophées


praudel2.jpg

Les noms des champs de bataille sont inscrits dans nos mémoires. Mais que sont-ils devenus ? Andoche Praudel a entrepris de les photographier. Il choisit un champ de bataille et sa date, prend la photo sur le lieu même et si possible, à date anniversaire. Il en réalise des images panoramiques, qu’il tire sur un papier Japon aux fibres poreuses. Dans un beau livre au format à l’italienne, nous sont restitués ainsi, par ordre d’apparition chronologique sur la scène de l’Histoire, des lieux de lutte et de carnage aujourd’hui comme reposés bien que leurs entrailles aient été nourries de sang : Carthage, Gergovie, Poitiers, Roncevaux, Teranomari, Azincourt, Valmy, Austerlitz, Waterloo… parmi une série de 26 vues.

On devine que Praudel photographe attend le moment favorable, une levée partielle du brouillard, la survenue d’un rai de lumière, d’un banc de nuages, l’élément changeant qui va donner un sens, un mouvement au décor cadré, lui donner une réelle dimension. Le traitement de la lumière, comme échappée ou comme révélateur, est particulièrement admirable dans deux vues : Gergovie et Glencoe, en Ecosse.

Baldine Saint Girons accomplit un double travail sur cette série de photographies : elle les fait précéder d’une étude, puis elle accompagne chaque cliché d’un double commentaire, l’un en amont (historique), l’autre en aval de la photographie (artistique). Dans une brillante démonstration, elle nous montre que « la photographie se caractérise non seulement comme l’art de conserver des traces, mais comme l’art de fabriquer des trophées, c’est-à-dire d’exhiber des objets paradoxaux qui, tout en étant arborés par les vainqueurs, parlaient en faveur des vaincus »

Non seulement les images sont belles en elles-mêmes, se suffiraient à elles-mêmes, mais leur intensité se trouve comme renforcée par la référence historique qui introduit une dimension du passé et une dimension dramatique, naissant du contraste entre le calme actuel du lieu et ce que nous imaginons de violent et de mortel. « Praudel n’est ni un reporter de guerre, ni un historien, ni un muséologue. Son seul objectif est de conduire, voire de forcer les choses et les lieux à exprimer leur âme, à livrer un témoignage proprement esthétique, trop souvent négligé comme tel », nous expose Baldine Saint Girons. « La photographie réussit à rendre l’histoire vivante : elle nous force à réfléchir sur l’événement et sur les nouveaux partages qu’il instaure. »

 

Les champs de bataille d’Andoche Praudel, de Baldine Saint Girons, éditions Manucius

 

Le site d’Andoche Praudel

 

mercredi, 01 mai 2013

Lettres de cachet

Vient de paraître :

JJNconfetticouv.jpgLettres de cachet, éditions Asphodèle, collection confettis.

Un micro-recueil de 12 pages, format 10 x 15 cm. 2 €.

Il contient quatre textes sur le thème de la prison et de l'enfermement.

Les premières lignes :

"LES REDRESSEURS DE LETTRES

Ayant répondu à la lettre enthousiaste de l’un de mes admirateurs par quelques mots de remerciement écrits rapidement sur une carte de visite, je fus arrêté la semaine suivante et placé en détention provisoire. Je compris alors que l’on m’avait tendu un piège et que le soi-disant admirateur était en réalité un auxiliaire de la police. Dans ma hâte à lui répondre, je n’avais pas pris garde à la graphie de mes lettres : mon message était tracé à l’écriture cursive. Or – et nul n’est censé ignorer la loi – un décret interdisait depuis le premier janvier l’usage et la diffusion de l’écriture cursive, jugée archaïque et illisible par les nouvelles générations. "


En vente sur le site des éditions Asphodéle.