samedi, 09 mars 2019
Le Nom (2005)
En 2005 (comme le temps passe !) paraissait aux éditions A Contrario le roman Le Nom.
Ce livre reçut un bel accueil critique (et je ne remercierai jamais assez Matthieu Baumier, alors directeur littéraire de cette maison d'édition, de s'être investi sur cette publication et d'avoir récolté de nombreux articles, notamment dans Le Magazine littéraire et sur le site d'Arte).
Malheureusement, les éditions A Contrario connurent une faillite rapide, et le livre est depuis longtemps introuvable, sauf sur le marché de l'occasion.
J'envisage d'ici la fin de l'année de republier – probablement au Pont du Change - ce court roman, suivi d'un autre récit, inédit, et d'une demi-douzaine de nouvelles.
En attendant, une version numérique du Nom est disponible, en ebook.
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mardi, 27 novembre 2018
Traduction

J'ai la joie de voir l'un de mes poèmes récents, « Équinoxe » (à paraître dans un recueil aux éditions Henry en 2020), traduit en espagnol par Diego Alejandro Martinez et mis en ligne sur le site de la revue Fracas.
Au terme d'un demi-siècle d'écriture, même si je suis déçu du peu d'écho que mes œuvres ont rencontré, je mesure la chance d'avoir croisé certains artistes et créateurs qui se sont intéressé à mes textes au point de leur consacrer de leur temps et de leur énergie :
Je ne remercierai jamais assez :
Dominique Laronde, qui a illustré une vingtaine de mes « courts métrages », le fruit de notre collaboration constituant l'exposition « Portraits croisés » ;
le comédien Philippe Borrini, qui a choisi et lu certains de mes textes à Cluny ;
et maintenant Diego Alejandro Martinez qui a traduit ce poème.
Le poème « Équinoxe », dans ses deux versions, française et espagnole.
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jeudi, 18 octobre 2018
Journal d'un mégalo (dossier critique)

Publié en juin 2018 par l'éditeur belge Cactus Inébranlable, le "Journal d'un mégalo" a reçu un bon accueil critique. Espérons que ces articles favorables ne monteront pas à la tête de l'auteur pour renforcer sa mégalomanie !
Un article de Didier Pobel :
http://dpobel.over-blog.com/2018/07/le-moi-sans-vacances-...
Un article de Jean-Pierre Longre :
http://jplongre.hautetfort.com/archive/2018/10/15/les-dro...
Un article de Gaëtan Faucer :
https://www.areaw.be/jean-jacques-nuel-journal-dun-megalo/
Un article de Denis Billamboz :
http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2018/07/03/journ...
Un article de Patrice Maltaverne :
http://poesiechroniquetamalle.blogspot.com/2018/09/journa...
Un article d'Eric Dussert sur l'Alamblog :
http://www.alamblog.com/index.php?post/2018/10/05/Uber-al...
Un article de Jean-Paul Gavard-Perret :
http://www.lelitteraire.com/?p=43196
Un 2e article de Jean-Paul Gavard-Perret :
http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/jean-jacques-n...
Dans un article mis en ligne le 19/09/2018 sur le site du Point, intitulé "Majorité présidentielle : le terminus des prétentieux", le journaliste Saïd Mahrane évoque le Journal d'un mégalo :
"Quand, à l'Assemblée nationale, on observe certains députés En marche !, on relit avec plaisir le Journal d'un mégalo de Jean-Jacques Nuel, truffé d'aphorismes, jadis parus dans Fluide glacial : « Je veux être enterré avec les miens pour relever un peu le niveau du caveau. »
http://www.lepoint.fr/politique/majorite-presidentielle-l...
Avis de lecteurs
Jean-Loup Martin a lu le « Journal d'un mégalo ».
« Votre livre manifeste un humour cinglant, une ironie féroce. Apparemment vous parlez de vous-même certes, mais vous parlez du monde, de l’humanité, et certaines maximes égalent celles des maîtres du genre : La Rochefoucauld, Chamfort, Vauvenargues, sans oublier Pascal, La Bruyère ou La Fontaine (mais aussi Lautréamont) : « On naît sans expérience de la vie ; on meurt sans expérience de la mort » (page 13) ; « Je serais Dieu, Dieu sait ce que je ferais » (page 17) qui offre une belle ambiguïté, « Dieu sait ce que je ferais » pouvant selon moi être interprété en bien ou en mal : ce que je ferais pourrait être bien mieux ou bien pire que ce que Dieu a fait ...
Et, en « jonglant » avec les mots et les jeux de mots jusqu’à l’« absurde », vous offrez à vos heureux lecteurs une vision du monde qui atteint des profondeurs insondables, parfois vertigineuses : « Le comble de la célébrité serait que l’on mette mon existence en doute, comme celles de Shakespeare ou de Dieu » (page 32) ; « La terre ne tourne que dans un seul sens, alors que moi, je peux tourner dans les deux » (page 52).
Et puis j’ai apprécié ce qui m’est apparu comme des parodies d’écrivains ou du moins des allusions à des textes célèbres : « Que serais-je sans moi ? » (page 27) d’après Aragon, que j’ai « entendu » en moi avec la voix de Jean Ferrat ! « Tu ne seras qu’un homme mon fils (et pas un génie comme ton père …) » (page 28) d’après Kipling.
« Ceux qui veulent me faire passer pour fou semblent ignorer que je le suis déjà » (page 34) : ce pourrait être la conclusion de votre livre – et le signe sous lequel on pourrait placer tout être humain, toute existence humaine … Et ceci que tout écrivain prend évidemment à son compte : « Si je devais n’emporter qu’un seul livre sur l’île déserte, ce serait le mien » (page 39) ; et évidemment : « Je suis épuisé, mais on va prochainement me rééditer » (page 61).
Mais j’aurais pu choisir d’autres phrases ou, mieux encore, citer votre livre tout entier … Journal d’un mégalo, certes, mais aussi manuel de vie, manuel de survie, bouée pour ne pas se noyer dans l’immensité de la médiocrité humaine. Un « petit » livre, un texte bref peuvent être bien plus « lourds » de sens et d’humanité que des textes plus ambitieux. »
Pour se procurer le Journal d'un mégalo :
http://www.librairiewb.com/9782930659817-journal-d-un-meg...
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samedi, 07 juillet 2018
Extraits de Journal d'un mégalo
Je ne remercie pas mes parents pour l'amour qu'ils m'ont donné. Une enfance malheureuse aurait été un plus dans ma biographie.
*
Si par extraordinaire on trouvait quelqu'un qui me parvienne à la cheville, je l'écraserais sous mes talons.
*
Je ne suis pas raciste, car je n'aime personne.
*
Je ne suis pas misogyne, car je suis misanthrope.
*
Dans votre intérêt je ne reste pas plus longtemps chez vous : vous pourriez être condamné pour recel de génie.
*
Si les autres écrivains n'existaient pas, il faudrait tirer mes livres à des milliards d'exemplaires pour remplir tous les rayonnages des bibliothèques.
*
Je me ferai enterrer avec mes bijoux et mes biens les plus précieux, pour être sûr d'avoir encore de la visite.
*
J'ai trouvé le secret de l'immortalité, que j'emporterai dans la tombe.
*
Pourquoi devrais-je remercier mon public ? Est-ce qu'un porcher remercie son troupeau de cochons ?
*
Les intellectuels me prennent pour un comique, tandis que je prends les intellectuels pour des rigolos.
*
Publié en Belgique, chez Cactus Inébranlable, le recueil est disponible en France auprès de la librairie en ligne Wallonie-Bruxelles.
Il peut être aussi commandé directement auprès de l'éditeur :
cactus.inebranlable@gmail.com
ou de moi-même au prix de 11 € (9 € + 2 € de port). M'écrire à jj.nuel @laposte.net
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jeudi, 28 juin 2018
Journal d'un mégalo (parution)
Vient de paraître :
Journal d'un mégalo, chez Cactus Inébranlable éditions.

Un ensemble de 300 brèves humoristiques, dont certaines ont paru dans le magazine FLUIDE GLACIAL. La couverture est illustrée d'une linogravure de Jean-Claude Salemi, "Le selfie de l'homme".
"On a dit de moi que j'étais la huitième merveille du monde, mais je pense plutôt être la première."
Quitte à être mégalo, autant ne pas l'être à moitié. L'auteur de ce Journal se révèle le champion du monde toutes catégories de la mégalomanie, de la naissance à la mort : "Je veux être enterré avec les miens, pour relever un peu le niveau du caveau."
Il est bien évidemment le meilleur au lit et le meilleur en littérature.
Le mégalo peut perdre ses chaussettes, ses lunettes, ses appareils auditifs, mais il ne risque pas de perdre son ego.
Extraits choisis :
"Dieu est l'auteur de mes jours, mais pouvait-Il prévoir que ce serait un best-seller ?"
"Je tutoie les dieux mais la réciproque n'est pas vraie."
"Mon lit ne peut accueillir toute la misère sexuelle du monde."
"Longtemps j'ai vécu d'amour et d'eau fraîche, avant de découvrir le sexe et la bière."
"Si j'avais eu un frère jumeau, je l'aurais gardé précieusement pour les pièces de rechange."
Publié en Belgique, l'ouvrage est disponible en France
auprès de la librairie en ligne Wallonie-Bruxelles
Il peut également être commandé directement auprès de l'éditeur :
cactus.inebranlable@gmail.com
ou de moi-même au prix de 11 euros (9 € + 2 € de port). M'écrire à jj.nuel@laposte.net
Articles critiques parus sur le Journal d'un mégalo.
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lundi, 26 mars 2018
K dans OUSTE
Mon texte "K" (peut-on l'appeler un "poème" ?) vient de paraître dans la revue OUSTE n° 26. C'est l'une des dernières fois que je publie sous le pseudonyme de Brice Noval. Je l'avais choisi pour soumettre des textes d'une écriture assez nouvelle aux revues, sans que leurs animateurs soient influencés par mes productions antérieures.
K doit paraître dans un recueil intitulé "Ceci n'est pas de la poésie", que l'éditeur a programmé en 2020 ! J'aurai bu combien de bières d'ici là ?
K
le héros du roman de Kafka
Le Procès
s'appelle Joseph K.
le héros du roman de Kafka
Le Château
s'appelle K.
le nom même de l'auteur
n'est pas ordinaire
il s'écrit avec 2 K
l'un majuscule l'autre minuscule
sans vouloir minimiser
le génie créatif de Kafka
on relèvera qu'il n'est pas allé
bien loin pour trouver les noms
de ses personnages principaux
le héros de l'œuvre de Kellogg's
qui a de la littérature
une conception plus alimentaire
s'appelle K
Spécial K
suivi d'un R cerclé
indiquant que la marque est enregistrée
et désormais protégée
sage précaution
que n'a pas prise Kafka
son oubli permettant à son concurrent
Kellogg's de s'approprier le K
en toute légalité
contrairement à l'auteur pragois
génial mais tourmenté
qui n'a pas su exploiter ses œuvres
de son vivant
n'achevant pas même ses 2 romans précités
et demandant à son ami Max Brod
de les détruire après sa mort
Kellogg's a toujours eu
le sens des affaires
et du marketing
en témoignent la meilleure distribution
de ses produits
son logo rouge attractif
et ses chiffres de vente
très supérieurs
*
Le nom de Brice Noval est désormais celui d'un détective privé atypique, vieux, à moitié obèse, plutôt réac et assez rigolo, dont une première enquête a été publiée par les éditions Germes de barbarie :
La malédiction de l'Hôtel-Dieu.
13:25 Publié dans Mes publications, Revues littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ouste, k, brice noval, jean-jacques nuel
mercredi, 07 mars 2018
La malédiction de l'Hôtel-Dieu (3e extrait)
Après avoir reproduit un premier extrait de ce polar lyonnais, puis un deuxième, je livre ici le troisième et dernier extrait de La Malédiction de l'Hôtel-Dieu.
Chapitre 26
(Le détective privé Brice Noval, qui a vainement traqué dans la matinée un suspect du nom de Maurice Scève. a rendez-vous avec Jean Soulary, chef de cabinet du préfet. )
Comme j’arrivais devant le bureau de Soulary, sa secrétaire Natacha en sortit, une pile de parapheurs sur les bras.
- Je sais que vous avez rendez-vous avec monsieur Soulary, me dit-elle en assistante bien organisée. Il va vous recevoir dans quelques instants. Il est en ligne avec la directrice de cabinet.
Devinant l’inconfort dans lequel le plongeaient les appels de sa hiérarchie, je décidai de le laisser tranquillement achever sa communication téléphonique et me mis à faire les cent pas dans le couloir. Je regardais négligemment les quelques reproductions d’œuvres d’art accrochées aux murs lorsque j’aperçus, près du comptoir des huissiers… Scève ! Comme il avait troqué son habit Renaissance ou sa tenue décontractée pour un costume strict de ville, et que la préfecture était le dernier lieu où j’aurais imaginé le croiser, je mis quelques secondes à me persuader que c’était lui, avant de m’élancer à sa poursuite.
Le bougre ne m’avait pas attendu et, détalant à toute allure, s’était engouffré dans une porte ouverte située à côté de la machine à café. Cette ouverture donnait sur un escalier de service en colimaçon descendant au sous-sol. Lorsque je parvins en bas, dans un large couloir mal éclairé, aucune trace de Scève. Était-il parti sur la gauche, ou sur la droite où, quelques mètres plus loin, un nouveau couloir partait à angle droit sur la gauche ? Je choisis cette dernière direction et la suivis quelques minutes sans apercevoir mon homme ; à force de tourner au hasard dans ce réseau inextricable et sombre, de revenir sur mes pas, de repartir dans l’autre sens, je me retrouvai complètement perdu.
Sous la surface du sol évoluait tout un peuple des profondeurs, agents d’entretien, femmes de ménage et hommes d’équipe chargés de l’intendance et de l’entretien de la préfecture, dans un dédale de corridors et de caves sans fenêtre ni lucarne, un labyrinthe où régnaient une odeur de renfermé et une pénombre dignes des cachots ou des culs-de-basse-fosse. Ces lieux secrets n’étant pas ouverts au public, aucune signalétique n’avait été mise en place. J’avais l’impression d’être tombé dans une cité souterraine et insoupçonnée, une taupinière à échelle humaine.
Passant devant un local de menuiserie, j’avisai un agent dont la combinaison verte portait sur le dos la mention « Service Intérieur » ; il était occupé à raboter des planches. Je lui demandai la sortie. Après avoir maugréé « C’est compliqué à expliquer », il eut l’amabilité de me guider jusqu’à l’escalier qui montait au bureau des huissiers.
J’étais heureux de retrouver la lumière du jour entrant par les hautes fenêtres du rez-de-chaussée. Combien de temps étais-je resté au royaume des ombres ? J’en avais perdu la notion de l’heure.
Natacha venait vers moi. Elle semblait contrariée.
- Vous n’avez pas vu monsieur Soulary ? Il vous cherchait. Un huissier lui a dit que vous étiez descendu au sous-sol et il est parti vous rejoindre.
Soucieuse, elle était dévouée à son chef comme elle l’avait été avec les précédents titulaires du poste. Les chefs passent, les secrétaires restent, assurant la continuité du service.
- Non, je n’ai vu personne, lui répondis-je.
Je n’allais pas dire à la ronde que je poursuivais dans les bas-fonds de l’Hôtel du département l’un des principaux suspects de l’affaire de l’Hôtel-Dieu et que j’avais été lamentablement semé.
À ce moment, deux hommes du service intérieur en combinaison verte apparurent par la porte de l’escalier de service. Ils remontaient Soulary : l’un le tenait par les jambes, l’autre sous les bras. Ils posèrent le corps sur un tapis.
Le chef de cabinet était immobile et sans connaissance. Il avait une vilaine plaie sanglante sur le côté gauche du crâne.
Natacha était bouleversée. Deux huissiers nous avaient rejoints. L’un d’entre eux s’agenouilla et mit sa tête sur la poitrine de Soulary.
- Il respire encore, annonça-t-il.
Le premier homme d’équipe fit son rapport.
- On l’a trouvé vers la réserve du menuisier, dans le coin le plus sombre du couloir. Il a été assommé avec une planche. Un de mes collègues a vu s’enfuir l’agresseur. On a prévenu le poste de police.
- C’est notre ancien chef, dit le second à mon intention. Monsieur Soulary était chef du SML.
- Service des Moyens et de la Logistique, précisa-t-il pour le non-initié que j’étais.
(Je décryptai mentalement cet intitulé bizarre : Soulary devait alors s’occuper du personnel, du budget de la préfecture, des locaux, des mobiliers et des matériels. Il avait donc autorité sur le service intérieur.)
Je notai que le chef de cabinet portait un costume gris très semblable au mien. Il était de ma taille, à peine moins corpulent que moi, pareillement dégarni au sommet du crâne… pas de doute, dans le coin le plus sombre du couloir, et le voyant de dos, l’agresseur qui ne pouvait être autre que Maurice Scève l’avait estourbi en le prenant pour moi !
Soulary avait ouvert les yeux et regardait autour de lui d’un air perdu. Il se mit sur son séant, se massa la tête et tenta de se remettre sur pied. Son corps retomba sur le tapis.
- Ne bougez pas, monsieur Soulary, dit Natacha d’un ton maternel. On vient d’appeler un médecin.
Elle avait sorti un mouchoir de sa poche et tentait d’éponger le sang qui coulait sur le front de son chef.
- Ça va aller, parvint-il à dire. Et j’ai rendez-vous avec monsieur, ajouta-il en me désignant.
- Vous feriez mieux de vous reposer, lui conseillai-je. Je peux revenir à un autre moment.
Mais il ne voulut rien entendre et, se tenant aux murs, il regagna son bureau, m’entraînant dans son sillage.
*
16:40 Publié dans Livre, Mes publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nuel, la malédiction de l'hôtel-dieu, germes de barbarie, brice noval


