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jeudi, 01 septembre 2011

La rentrée du Pont du Change

Les éditions Le Pont du Change publient pour cette rentrée deux nouveaux ouvrages.

 

L’agonie du papier, et autres textes d’une parfaite actualité, d’Alphonse Allais.

allais2.jpg« Un journal sans papier ! Une revue sans papier ! Un roman sans papier ! Et pourquoi pas ? » s’interroge déjà Alphonse Allais en 1902, imaginant le texte sur d’autres supports, sérieux (le microfilm), ou burlesques (feuilles de gruyère). L’humoriste avait en bien des domaines un temps d’avance ; dans ses articles publiés dans les journaux de l’époque, évoquant la réforme de l’orthographe, il anticipe le langage SMS : « J’écris NRJ pour Énergie, RIT pour Hériter ».

 

Inlassable rêveur appliqué, ce littéraire qui avait aussi un bagage scientifique (ayant suivi des études de pharmacie) se montre parfois visionnaire et prévoit les énergies nouvelles, éolienne ou marémotrice ; il propose des solutions pour l’amélioration de la qualité de l’air en ville ou des éclairages économiques et naturels, alerte sur les dangers de la déforestation liés à un usage intensif du papier, envisage la conférence téléphonique pour éviter aux députés de se rendre au Palais-Bourbon, suggère la création d’une plage à Paris (projet concrétisé par la mairie de Paris à la fin du siècle dernier !)

 

Tous les textes extraits des Œuvres posthumes d’Allais ici rassemblés sont encore d’une formidable actualité, et les questions posées reçoivent les meilleures des réponses : la fantaisie, une logique implacable poussée parfois jusqu’à l’absurde, et l’humour.

 

Descriptif et bon de commande :

http://lepontduchange.hautetfort.com/archive/2011/08/13/l...

 

*

 

Chaque fois l’éternité, de Roland Tixier.

 

fin juin en ville

ailleurs les blés

le temps de l’enfance

les grandes vacances

chaque fois l’éternité

 

Chronique d’un été, Chaque fois l’éternité est pour l’enfant des années cinquante la promesse d’un bonheur retrouvé tous les ans dans le Limousin, et pour l’adulte devenu poète un album du temps retrouvé. Ces courts textes, alliant densité et simplicité, restituent des moments magiques d’un passé disparu, ceux d’un petit citadin de Villeurbanne s’émerveillant de la vie paysanne, des animaux de la ferme, des mots en patois et de tous les charmes d’un monde ancien.

Précédemment paru en 1989, ce recueil réédité de Roland Tixier est accompagné d’une préface de Geneviève Metge.

 

Descriptif et bon de commande :

 http://lepontduchange.hautetfort.com/archive/2011/08/13/c...

 

lundi, 15 août 2011

Envol des tarifs postaux

Ayant dû récemment envoyer un livre en Angleterre, j’ai eu la désagréable surprise de constater que le tarif « lettre internationale économique » n’existe plus.

Raison invoquée par la Poste : « Le tarif lettre internationale économique n'existe plus depuis les derniers changements de La Poste, l'ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes) a accepté cette suppression car les envois dans ce format ne représentaient qu’un volume de l'ordre de 1% sur l'ensemble des services proposés. » Autrement dit, les pauvres ne sont pas assez nombreux !

Donc, 4, 10 € désormais au tarif courrier international prioritaire pour un envoi de moins de 250 grammes, au lieu de 2, 80 € précédemment au tarif économique !

 

Certes, il existe encore un tarif « livres et brochures pour envois internationaux », très intéressant en termes de prix, mais les délais d’acheminement sont très longs. La Poste vous dissuade d’ailleurs de l’utiliser par cet avertissement :

« L'accès à ces tarifs économiques repose sur un certain nombre de contraintes et de faiblesses en terme de contenu (très restrictif), de préparatifs (modalités pratiques contraignantes et préparatifs lourds) et d'acheminement (délais très longs et risque de détérioration du contenu). »

Merci, la Poste.

 

dimanche, 19 juin 2011

"Tu écris toujours ?" sur Feedbooks

tut_cce.jpgLe recueil de chroniques humoristiques de Christian Cottet-Emard, Tu écris toujours ?, a été publié l'an dernier aux éditions Le Pont du Change.

Un extrait (3 chroniques) a été mis en ligne par ailleurs sur la plateforme Feedbooks, sous forme de livre numérique gratuit. Cet extrait a été téléchargé plus de 600 fois depuis le mois de mai 2010.

Pour le livre papier, voir le site de l'éditeur.

 

 

samedi, 04 juin 2011

Revue de détail n° 25

(Ces chroniques sont parues dans Le magazine des livres n° 30)

 

Les moments littéraires

La revue Les moments littéraires, fondée et animée par Gilbert Moreau, consacre sa dernière livraison à Roland Jaccard. Cet « éternel adolescent » (selon Tahar Ben Jelloun), venu de Lausanne à Paris faire une thèse sur Mélanie Klein, se retrouve engagé au Monde et devient journaliste et écrivain. Admirateur de Cioran, sa propre œuvre est marquée par la tentation du suicide. Mais à force de remettre l’acte à plus tard (« J’assume totalement le fait de consommer le suicide à crédit plutôt que de le payer cash »), il est devenu trop tard : « Passé cinquante ou soixante ans, l’idée de se suicider devient absurde, il y a déjà une telle déperdition de vie et d’énergie, que cela n’a plus aucun sens. Tout est joué, on est déjà mort, d’une certaine manière. » Il nous livre au passage l’anecdote savoureuse selon laquelle Cioran, après avoir croisé Beckett, fut heureux et soulagé d’avoir rencontré « un type plus déprimé que lui » ! Un long entretien, des extraits du journal intime de Jaccard, nous donnent une vision assez large et approfondie du personnage et de son œuvre. On ressent aussi sa nostalgie d’une époque déjà en partie disparue ou métamorphosée, le quartier littéraire de Saint-Germain des Prés (« Le Lutétia, le jardin du Luxembourg, le café de Flore, la piscine Deligny formaient un carré magique qui vous donnait le courage de persévérer dans l’existence »), la liberté des mœurs (« Si vous vous approchez un peu trop d’une adolescente, cela suscite des réactions qui ne sont pas les mêmes que dans les années 60 »), ou le journal Le Monde qui a tant changé à la fin du vingtième siècle : « J’étais entré dans un couvent, je me retrouvais dans un bordel ».

Les moments littéraires n° 25, BP 30175, 92186 Antony Cedex. 12 €.

 

*

 

Cahiers Henri Béraud

Dans une relative discrétion qui n’empêche pas la ferveur, l’ARAHB (association rétaise des amis d’Henri Béraud) maintient le souvenir du plus grand écrivain lyonnais du 20e siècle, dont l’œuvre est passée sous silence en France et jusque dans sa ville natale à cause de ses écrits dans des journaux collaborationnistes durant la seconde guerre mondiale. Ce numéro daté de l’automne 2010, réalisé par Francis Bergeron et Philippe Vilgier, rend compte d’une conférence tenue le 7 octobre 2010, au restaurant Les Ronchons, à deux pas de la Tour d’Argent. Le sujet de cette conférence : les polémistes ; son titre : « De Béraud à Brigneau, polémistes français du 20e siècle ». Béraud déclarait en effet : « Mes distractions ? La pipe, la vie nocturne et la polémique. » Hommage à tous les polémistes depuis la chute de l’Empire jusqu’à nos jours ( qu’ils soient de gauche, ou majoritairement de droite), ce dossier trop bref a le mérite de nous remettre en mémoire les noms de tous ceux qui ont crié haut et fort contre le conformisme ambiant. C’est avec Rochefort (« La France compte trente-six millions de sujets sans compter les sujets de mécontentement ») que naît la polémique moderne, elle se poursuit avec Zola, Bloy, Daudet, Henri Jeanson, et tant d’autres jusqu’à Jean-Edern Hallier. Ce numéro rappelle aussi le sort brutal qui fut souvent réservé à la liberté de parole (amendes, prison, bagne, exil, menaces de mort ou condamnation à mort) et dénonce la fausse contestation actuelle (comiques de Canal +) qui n’est qu’une rébellion institutionnalisée, selon les termes de Philippe Muray.

Cahier Henri Béraud n° 23, Association rétaise des amis d’Henri Béraud, BP 3, 17111 Loix-en-Ré.

 

mardi, 31 mai 2011

La fermeture des Xanthines

Un message reçu aujourd'hui du café Les Xanthines, annonçant sa fermeture prochaine :

 

« Ce programme est le dernier que nous vous faisons parvenir : à notre grand regret, nous nous voyons dans l'obligation d'arrêter notre activité fin juin.

En effet, depuis notre déménagement (trois ans que nous avons quitté le Cours Albert Thomas, Lyon 8ème), nous n'avons jamais retrouvé la fréquentation que nous avions alors.

Malgré notre forte mobilisation tant dans l'ouverture quotidienne du café que dans la  mise en place des soirées du vendredi, nous n'avons pu équilibrer durablement notre budget et la tâche se révèle bien lourde pour notre petite équipe de bénévoles.

C'est le coeur gros que nous prenons cette décision mais nous ne regrettons pas tout cet investissement car nous avons connu des moments de rencontre forts autour de la poésie, de la lecture, de la musique, de la peinture et dans toutes les animations que nous avons accueillies tout en partageant des boissons équitables…..

Pour nous remémorer tous ces bons moments et terminer dans la bonne humeur nous vous invitons à une fête de fermeture le 24 Juin prochain. »

 

On regrettera ce lieu chaleureux qui vit passer, entre autres, Roland Tixier et Roland Thévenet…

 

Café associatif du commerce équitable

Les Xanthines

33 rue de Condé

69002 Lyon

samedi, 23 avril 2011

Revue de détail n° 24

(Cet article est paru dans Le Magazine des livres n° 29 .)

Un annuaire des revues

couverture-arlit-2010.jpgLa parution de l’annuaire des revues littéraires ARLIT, dont Roger Gaillard livre la cinquième édition chez L’Oie plate, réjouira les amateurs de revues comme les auteurs en quête de publication. Plus de 500 revues (sous forme papier) sont répertoriées, dont la plupart de création littéraire ou artistique, ou de critique littéraire. Parmi celles-ci, 325 revues publient de la poésie, 200 des contes et nouvelles, 140 des récits et des extraits de roman ou de récit, 200 s’intéressent aux petites formes (pamphlet, insolite, écrits intimes, proses très littéraires, journal et récit de voyage, pastiche...), 56 publient de l’humour, 23 du théâtre, et 50 de la SF ou du polar. Une fiche d’information d’une demi-page sur chaque titre donne les caractéristiques essentielles : adresse et coordonnées, année de création, caractéristiques techniques, tirage, aspect, contenu, genres publiés, prix, montant de la rémunération éventuelle, ainsi que des commentaires critiques sur la politique de la revue sous forme d’un avis au lecteur. Un instrument bien utile pour qui veut connaître ce monde resté marginal et qui compte des trésors, aussi bien pour l’aspect artistique de certaines réalisations que pour la qualité des textes publiés. La revue a toujours constitué un laboratoire pour la création comme pour la réflexion.

Cette cinquième édition ne compte que 544 revues (contre plus de 1000 dans l’édition antérieure). La mortalité des revues a été très importante ces dernières années. Selon Roger Gaillard, de multiples raisons expliquent cette réduction : la diminution du lectorat, d’abord, les jeunes lisant moins et étant intéressés par d’autres formes de culture, la diminution des aides publiques, et surtout, la montée en puissance de l’internet et des revues en ligne, tuant la revue papier. Celles qui restent sont souvent produites par de grandes maisons d’édition, ou portées par des équipes passionnées.  

 

ARLIT, Annuaire des revues littéraires, par Roger Gaillard, L’Oie plate, 2010, 320 pages format A4, 36 €.

http://www.loieplate.com/

 

 

vendredi, 01 avril 2011

Les mots d'azur : Damien Riba

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