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lundi, 21 janvier 2013

Le Lézard Amoureux

Le Lézard Amoureux, site de poésie de l'Académie de Nice, offre des ressources poétiques d'hier et d'aujourd'hui.

L'un de mes textes, Les intruses (à paraître dans le recueil Courts métrages en février prochain), vient d'être intégré sur le site du Lézard Amoureux.

mardi, 18 décembre 2012

La boutique de Markus

Markus tenait une bouquinerie dans le quartier des Terreaux, au pied des pentes de la Croix-Rousse. Les jours de pluie, on s’y réfugiait et, debout devant les bacs surchargés, on feuilletait les revues illustrées dans la lumière grise. Les bruits de la rue nous parvenaient feutrés et mouillés ; on restait longtemps, perdant la conscience du temps, à écouter Markus. C’était un savant dans son domaine : il nous expliquait la provenance et l’histoire de chaque parution, des comics à la science-fiction, du polar à l’heroic fantasy. Il ressemblait à l’un de ces vieux sages que l’on rencontre au cœur d’une forêt enchantée, dans les littératures de l’imaginaire. Personne ne connaissait son vrai nom, car depuis aussi longtemps qu’on s’en souvienne, il s’était toujours fait appeler Markus, et aucun autre pseudonyme n’aurait pu correspondre plus parfaitement au personnage. Son nom d’origine avait dû se perdre dans les sables mouvants du temps, et il n’était pas sûr que l’administration en ait conservé la trace.


(Ce texte, publié dans la revue Bleu d'encre n° 28, figurera dans le recueil Courts métrages, à paraître en février 2013.)

mercredi, 28 novembre 2012

Publications de fin d'année

Les feuilles d'automne tombent, et les publications avec :

quelques-uns de mes textes paraissent dans Microbe 74, Bleu d'encre n° 28 et Fluide Glacial 438.

nuel,fluide glacial,bleu d'encre,microbe

microbe74.jpg

FG438.jpg

vendredi, 19 octobre 2012

Une lecture au Carré 30

Mardi 30 octobre 2012 à 20 heures, au Carré 30, 12 rue Pizay, 69001 Lyon :

Rencontre avec les éditions "Le pont du change".

Banlieue et ailleurs,

avec Roland Tixier et Jean-Jacques Nuel.

Le quotidien de la banlieue Est, de Roland Tixier. Les textes étranges et surprenants de Jean-Jacques Nuel, qui est aussi l’éditeur du "Pont du Change" à Lyon. Les deux lectures seront suivies d’une présentation des éditions.

Tarifs : 8/5 €

http://carre30lyon.free.fr

 

jeudi, 27 septembre 2012

Une publication sur le site de la revue Harfang

Mon mini-texte "Post-cure" est la micronouvelle du mois de septembre sur le blog de la revue Harfang.

La contrainte du genre est de tenir en moins de 100 mots. Un autre de mes textes "Le bureau des admissions" avait été micronouvelle du mois de mars.

http://nouvellesdharfang.blogspot.fr/p/revue-harfang.html

vendredi, 21 septembre 2012

Une publication dans Fluide Glacial 436

 

fluide436.jpg

Dans le numéro 436 de Fluide Glacial, je publie un petit texte Mémoires d'outre-berceau dans la gazette d'Yves Frémion.

En septembre également, des textes courts de Contresens sont parus dans :

Les hésitations d'une mouche n° 62,

Comme en poésie n° 51.

Enfin, j'ai répondu à un questionnaire sur mon activité d'éditeur dans Pages Insulaires n° 26, dont on trouvera le texte ici.


mercredi, 22 août 2012

Les moments littéraires n° 28

Le numéro 28 de cette toujours passionnante revue animée par Gilbert Moreau nous offre deux belles rencontres : Philippe Forest et Jean Donostia.

Philippe Forest, qui enseigne à l’université de Nantes, est essayiste (sur Aragon, Sollers, Tel Quel) et romancier. Toute l’œuvre de cet auteur nait d’une disparition : celle de sa fille Pauline, à l’âge de quatre ans. Selon Michaël Ferrier, « loin de céder à l’idéalisation et à la consolation par les mots, Forest écrit des romans violents, racontant la mort sous son visage le plus inacceptable – la description de la mort de sa fille dans L’enfant éternel est l’une des plus terribles de tout le roman français. »

Jean Donostia, décédé en 2003, inconnu et oublié (deux romans publiés en 1960 et 1973 chez Calmann-Levy) est l’auteur d’un Journal dont les extraits reproduits sont d’une grande qualité. Philippe Lejeune, spécialiste de l’autobiographie, présente cet auteur qu’il a rencontré dans le cadre de l’APA (association pour  l’autobiographie). « Qu’avait fait dans la vie Jean Donostia, à part être écrivain inconnu ? Apparemment, rien. Un métier ? Les hasards d’une naissance illégitime l’en ont dispensé. Son père ne l’a pas reconnu, mais l’a richement doté. » Vivant à Cannes, ville qu’il détestait, il tenait une correspondance avec Marcel Jouhandeau et Simone de Beauvoir. Même s’il fait la part un peu trop belle à son désespoir et ses maladies, Donostia sait trouver de superbes formulations : « Quand on s’ennuie, pourquoi vouloir se joindre à quelqu’un qui s’ennuie aussi ? Les deux ennuis ainsi réunis, s’augmentent l’un de l’autre, à la façon de deux et deux mis côte à côte qui font vingt-deux » ou, après avoir retrouvé par hasard et « subi » un ancien camarade d’école : « Je ressors toujours de ces épreuves aussi plat qu’une blatte, et aussi humble, avec la même envie de courir vite, le long des murs, pour m’échapper. » Cette découverte touchante est l’occasion de s’interroger sur la frontière très étroite qui sépare l’écrivain qui a réussi de celui qui a échoué.

 

Les moments littéraires n° 28, BP 30175, 92186 Antony Cedex. 12 €

http://pagesperso-orange.fr/lml.info/