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vendredi, 21 septembre 2012

Une publication dans Fluide Glacial 436

 

fluide436.jpg

Dans le numéro 436 de Fluide Glacial, je publie un petit texte Mémoires d'outre-berceau dans la gazette d'Yves Frémion.

En septembre également, des textes courts de Contresens sont parus dans :

Les hésitations d'une mouche n° 62,

Comme en poésie n° 51.

Enfin, j'ai répondu à un questionnaire sur mon activité d'éditeur dans Pages Insulaires n° 26, dont on trouvera le texte ici.


mercredi, 22 août 2012

Les moments littéraires n° 28

Le numéro 28 de cette toujours passionnante revue animée par Gilbert Moreau nous offre deux belles rencontres : Philippe Forest et Jean Donostia.

Philippe Forest, qui enseigne à l’université de Nantes, est essayiste (sur Aragon, Sollers, Tel Quel) et romancier. Toute l’œuvre de cet auteur nait d’une disparition : celle de sa fille Pauline, à l’âge de quatre ans. Selon Michaël Ferrier, « loin de céder à l’idéalisation et à la consolation par les mots, Forest écrit des romans violents, racontant la mort sous son visage le plus inacceptable – la description de la mort de sa fille dans L’enfant éternel est l’une des plus terribles de tout le roman français. »

Jean Donostia, décédé en 2003, inconnu et oublié (deux romans publiés en 1960 et 1973 chez Calmann-Levy) est l’auteur d’un Journal dont les extraits reproduits sont d’une grande qualité. Philippe Lejeune, spécialiste de l’autobiographie, présente cet auteur qu’il a rencontré dans le cadre de l’APA (association pour  l’autobiographie). « Qu’avait fait dans la vie Jean Donostia, à part être écrivain inconnu ? Apparemment, rien. Un métier ? Les hasards d’une naissance illégitime l’en ont dispensé. Son père ne l’a pas reconnu, mais l’a richement doté. » Vivant à Cannes, ville qu’il détestait, il tenait une correspondance avec Marcel Jouhandeau et Simone de Beauvoir. Même s’il fait la part un peu trop belle à son désespoir et ses maladies, Donostia sait trouver de superbes formulations : « Quand on s’ennuie, pourquoi vouloir se joindre à quelqu’un qui s’ennuie aussi ? Les deux ennuis ainsi réunis, s’augmentent l’un de l’autre, à la façon de deux et deux mis côte à côte qui font vingt-deux » ou, après avoir retrouvé par hasard et « subi » un ancien camarade d’école : « Je ressors toujours de ces épreuves aussi plat qu’une blatte, et aussi humble, avec la même envie de courir vite, le long des murs, pour m’échapper. » Cette découverte touchante est l’occasion de s’interroger sur la frontière très étroite qui sépare l’écrivain qui a réussi de celui qui a échoué.

 

Les moments littéraires n° 28, BP 30175, 92186 Antony Cedex. 12 €

http://pagesperso-orange.fr/lml.info/

 

lundi, 20 août 2012

Une publication dans Traction-Brabant

Cinq de mes textes courts, extraits de "Contresens", ont été publiés cet été dans le numéro 47 de la revue Traction-Brabant, animée par Patrice Maltaverne.

L'un de ceux-ci, intitulé Une mauvaise orientation après le bac, est reproduit en outre sur le blog de la revue :

http://www.traction-brabant.blogspot.fr

Traction-Brabant, Patrice Maltaverne, 4 place Valladier, 57000 Metz.

jeudi, 21 juin 2012

Transversale scandinave

passage d'encres,revue littéraire, piet linckenLa superbe revue Passage d’encres consacre son 44e numéro (octobre 2011) à la littérature scandinave. Piet Lincken est à la fois l’artiste invité et le coordonnateur de ce numéro. Belge d’origine franco-suédoise, né à Caen en 1969, poète, dramaturge, nouvelliste, compositeur, musicien, plasticien, traducteur de la littérature de langue suédoise et norvégienne, Lincken mène un travail protéiforme et nous livre ici des photos, des peintures, des poèmes et un monologue théâtral. Au seuil de ce panorama nordique, il s’interroge sur la spécificité de cette littérature qui n’a pas d’unité géographique ni linguistique, composée de langues si différentes, et voit la caractéristique de la Scandinavie dans la « relation à l’espace, un espace de nature, une relation à la nature, et donc une relation de Soi, solitaire, à  l’environnement, et par extension du Je au Ils, du Moi à la société. » L’anthologie, entrecoupée d’entretiens et d’études, propose des textes en version souvent bilingue de Tomas Tranströmer (prix Nobel), Tone Aanderaa, Le Näck, Selma Lagerlöf, Lucien Nosloj, Lina Ekdahl. Dans un entretien avec Anny Romand, Gao Xingjian, prix Nobel de littérature, très attiré par la littérature nordique, voit une grande proximité entre son œuvre picturale et les paysages suédois : « Les photos que j’ai faites en Suède sont assez proches de mes tableaux. Cette grisaille, la neige, le ciel gris, le blanc tout autour. Et pas beaucoup de monde… » Il déplore dans notre monde contemporain l’invasion du bruit, de l’excès d’informations qui nous empêche de penser. « Le dialogue de la nature et de la solitude est indispensable dans la vie humaine. »

Enrichie de reproductions d’œuvres, la revue, dirigée par Christiane Tricoit, connaît aujourd’hui un prolongement sur internet, avec le site INKS.

 

Passage d’encres, 16 rue de Paris, 93230 Romainville.22 €.

www.inks-passagedencres.fr

 

mercredi, 06 juin 2012

Une publication dans LA GRAPPE n° 82

lagrappe82.jpgHuit textes courts de « Contresens » paraissent dans le numéro 82 (juin 2012) de la revue La Grappe (B.P. 9, 77350 Le Mée sur Seine). 

Ce sont des textes anciens à l’exception de deux d’entre eux, dont celui que je reproduis ci-dessous.

Au sommaire de cette même livraison : notamment Pierre Dhainaut, Jean Bensimon, Jean-Luc Coudray, Jacques Lucchesi, Claude Dehêtre et les dessins de Dominique Laronde.

 

FAUCHÉ DANS LA FLEUR DE L’ÂGE

Cet écologiste militant ne pouvait envisager d’autre fin qu’une mort naturelle, au terme d’une vie longue et saine. Mais lors d’une opération commando de destruction d’un champ de maïs transgénique, peu habitué au maniement d’un outil rustique, il se blessa le pied avec la lame d’une faux et mourut quelques jours plus tard, victime du tétanos.

*

« Contresens » est un corpus de plusieurs centaines de textes courts, ou très courts, commencé voici trente ans, mais repris intensément ces mois derniers. Ces brefs commencent à paraître en revues, ici et là.



vendredi, 01 juin 2012

Une publication sur Inks Passage d'encres

Cinq petits textes sont mis en ligne sur le n° 15-16 du magazine INKS, supplément virtuel de la revue Passage d'encres :

http://www.inks-passagedencres.fr/textes.html

 

inks,passage d'encres,nuel



jeudi, 31 mai 2012

Le FIPPE

J’ai participé au FIPPE (Festival International de Poésie sur Panneaux Electroniques), une originale initiative poétique de la Cave littéraire de Villefontaine (38).

Les textes retenus ont été affichés sur panneaux électroniques dans la ville du 19 au 26 mai, sur le site internet de la mairie et de la Cave littéraire, au parc du Vellein, et ont été lus le 26 mai.

Voici un lien sur la liste des textes retenus.

http://www.lacavelitteraire.com/images/stories/module_gau...

 

Et le texte que j'ai envoyé :

 

Le soleil comme un

Chauffeur routier

A un horaire et

Un itinéraire

A respecter.

 

Jean-Jacques Nuel