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lundi, 20 août 2012

Une publication dans Traction-Brabant

Cinq de mes textes courts, extraits de "Contresens", ont été publiés cet été dans le numéro 47 de la revue Traction-Brabant, animée par Patrice Maltaverne.

L'un de ceux-ci, intitulé Une mauvaise orientation après le bac, est reproduit en outre sur le blog de la revue :

http://www.traction-brabant.blogspot.fr

Traction-Brabant, Patrice Maltaverne, 4 place Valladier, 57000 Metz.

jeudi, 21 juin 2012

Transversale scandinave

passage d'encres,revue littéraire, piet linckenLa superbe revue Passage d’encres consacre son 44e numéro (octobre 2011) à la littérature scandinave. Piet Lincken est à la fois l’artiste invité et le coordonnateur de ce numéro. Belge d’origine franco-suédoise, né à Caen en 1969, poète, dramaturge, nouvelliste, compositeur, musicien, plasticien, traducteur de la littérature de langue suédoise et norvégienne, Lincken mène un travail protéiforme et nous livre ici des photos, des peintures, des poèmes et un monologue théâtral. Au seuil de ce panorama nordique, il s’interroge sur la spécificité de cette littérature qui n’a pas d’unité géographique ni linguistique, composée de langues si différentes, et voit la caractéristique de la Scandinavie dans la « relation à l’espace, un espace de nature, une relation à la nature, et donc une relation de Soi, solitaire, à  l’environnement, et par extension du Je au Ils, du Moi à la société. » L’anthologie, entrecoupée d’entretiens et d’études, propose des textes en version souvent bilingue de Tomas Tranströmer (prix Nobel), Tone Aanderaa, Le Näck, Selma Lagerlöf, Lucien Nosloj, Lina Ekdahl. Dans un entretien avec Anny Romand, Gao Xingjian, prix Nobel de littérature, très attiré par la littérature nordique, voit une grande proximité entre son œuvre picturale et les paysages suédois : « Les photos que j’ai faites en Suède sont assez proches de mes tableaux. Cette grisaille, la neige, le ciel gris, le blanc tout autour. Et pas beaucoup de monde… » Il déplore dans notre monde contemporain l’invasion du bruit, de l’excès d’informations qui nous empêche de penser. « Le dialogue de la nature et de la solitude est indispensable dans la vie humaine. »

Enrichie de reproductions d’œuvres, la revue, dirigée par Christiane Tricoit, connaît aujourd’hui un prolongement sur internet, avec le site INKS.

 

Passage d’encres, 16 rue de Paris, 93230 Romainville.22 €.

www.inks-passagedencres.fr

 

mercredi, 06 juin 2012

Une publication dans LA GRAPPE n° 82

lagrappe82.jpgHuit textes courts de « Contresens » paraissent dans le numéro 82 (juin 2012) de la revue La Grappe (B.P. 9, 77350 Le Mée sur Seine). 

Ce sont des textes anciens à l’exception de deux d’entre eux, dont celui que je reproduis ci-dessous.

Au sommaire de cette même livraison : notamment Pierre Dhainaut, Jean Bensimon, Jean-Luc Coudray, Jacques Lucchesi, Claude Dehêtre et les dessins de Dominique Laronde.

 

FAUCHÉ DANS LA FLEUR DE L’ÂGE

Cet écologiste militant ne pouvait envisager d’autre fin qu’une mort naturelle, au terme d’une vie longue et saine. Mais lors d’une opération commando de destruction d’un champ de maïs transgénique, peu habitué au maniement d’un outil rustique, il se blessa le pied avec la lame d’une faux et mourut quelques jours plus tard, victime du tétanos.

*

« Contresens » est un corpus de plusieurs centaines de textes courts, ou très courts, commencé voici trente ans, mais repris intensément ces mois derniers. Ces brefs commencent à paraître en revues, ici et là.



vendredi, 01 juin 2012

Une publication sur Inks Passage d'encres

Cinq petits textes sont mis en ligne sur le n° 15-16 du magazine INKS, supplément virtuel de la revue Passage d'encres :

http://www.inks-passagedencres.fr/textes.html

 

inks,passage d'encres,nuel



jeudi, 31 mai 2012

Le FIPPE

J’ai participé au FIPPE (Festival International de Poésie sur Panneaux Electroniques), une originale initiative poétique de la Cave littéraire de Villefontaine (38).

Les textes retenus ont été affichés sur panneaux électroniques dans la ville du 19 au 26 mai, sur le site internet de la mairie et de la Cave littéraire, au parc du Vellein, et ont été lus le 26 mai.

Voici un lien sur la liste des textes retenus.

http://www.lacavelitteraire.com/images/stories/module_gau...

 

Et le texte que j'ai envoyé :

 

Le soleil comme un

Chauffeur routier

A un horaire et

Un itinéraire

A respecter.

 

Jean-Jacques Nuel

 

samedi, 19 mai 2012

Une publication dans Fluide Glacial n° 432

Après neuf ans d'interruption, je collabore à nouveau à Fluide Glacial, avec dix aphorismes de Mémoires d'une star dans la Gazette d'Yves Frémion.

J'avais participé à Fluide plus d'une vingtaine de fois entre 1991 et 2003.

http://bdoubliees.com/fluideglacial/auteurs4/nuel.htm

fluide432b.jpg

mardi, 15 mai 2012

Revue de détail n° 28

(Cet article est paru dans Le Magazine des Livres n° 35, qui va hélas cesser sa parution.)

 

Des artichauts à Bruxelles

grognard21.jpgLa revue trimestrielle Le Grognard vient de sortir son numéro 21 sous une couverture redessinée qui lui donne belle allure. Un ensemble de 116 pages presque entièrement consacré à Yves Le Manach, et à son oeuvre, Pas très loin du Centre du Monde, ce qui nous permet de faire une vraie découverte. Pas très loin du Centre du Monde est un roman autobiographique composé, non pas de chapitres, mais d'Artichauts de Bruxelles (hommage au dadaïste Georges Ribemond Dessaigne) ; quelques-uns de ces textes ou « pièces détachées » sont ici choisis par Stéphane Prat et présentés par Madeleine Ropars. Yves le Manach évoque son enfance dans le 6ème arrondissement parisien (fréquenté alors par les lettristes, Guy Debord, Michèle Bernstein...), sa révolte, son militantisme, sa condition de classe, son exil à Bruxelles. Des rencontres incongrues, marquantes ou absurdes. On suit le destin d'un ouvrier ajusteur né à Paris en 1942, devenu un « penseur ajusteur » pour qui « le minimum d'honnêteté intellectuelle dont il pouvait faire preuve consistait à laisser s'inscrire en lui toute l'inhumanité de ce monde. » On lit cette philosophie comme un roman, et comme une leçon de vie. Le Manach s’interroge sur le sens de son expérience : « Cette errance avait pour raison d’être de me permettre d’accumuler des éléments qui, sur le moment, me semblaient saugrenus, mais qui, à l’heure où je commence à comprendre, s’organisent avec la même logique qu’un tenon et une mortaise. La tâche qui me revient sur cette terre est de partir à la découverte du Centre du Monde. Non pas le centre physique du monde, mais un centre du monde humain : le point d’intersection où les destins individuels s’entrecroisent avec le destin collectif. » Une recherche par l’écriture, humble et patiente, qui n’a rien à voir avec une carrière d’homme de lettres. « Même si je ne refuse pas d’être édité, je ne manifeste pas une volonté outrancière d’être reconnu en tant qu’écrivain, mes Artichauts me suffisent. Je suis plutôt en quête d’une reconnaissance humaine, pas d’une reconnaissance corporatiste. »

 

Le Grognard n° 21, 10 €. Editions du Petit Pavé pour la diffusion. Mail : revue.le.grognard@gmail.com