Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 octobre 2014

Lecture à Lyon

lectureMandon2014*.jpg

jeudi, 09 octobre 2014

Le monde en nous

Le site culturel Le monde en nous, tenu par les talentueuses Marie et Céline, me consacre une "rencontre" et un entretien où j'évoque ma double activité d'auteur et d'éditeur.

mardi, 02 septembre 2014

Lectures & rencontres 2014

Avant la fin de l’année, je lirai des extraits de mes recueils publiés ou des textes inédits à plusieurs occasions :

- le 13 septembre à 20 h 30, à l’invitation de Hervé Bougel et de l’association Effervescence, à Civrieux d’Azergues (Rhône) ;

- le 8 octobre à 19 heures, dans le cadre des lectures parisiennes de la revue Verso, à la librairie La lucarne des écrivains, 115 rue de l’Ourcq, 75019 Paris ;

- le 13 novembre à 19 heures, en compagnie de Roland Tixier, à la galerie Jean-Louis Mandon, 3 rue Vaubecour, 69002 Lyon.

lectures,association effervescence,galerie jean louis mandon,la lucarne des ecrivains

jeudi, 14 août 2014

Les moments littéraires n° 32

les moments littéraires,cécile reimsDeux fois par an, la revue Les moments littéraires dirigée par Gilbert Moreau nous propose un dossier sur l’écriture intime. Le dernier numéro est consacré à Cécile Reims, artiste (graveur) et auteur au parcours atypique, née en 1927 à Paris de parents d’origine lituanienne. À la mort de sa mère, quelques semaines après sa naissance, son père décide de la confier aux grands parents maternels qui vivent en Lituanie. Une enfance merveilleuse et magique avant le retour à six ans à Paris auprès de son père. Juive, elle voit sa famille anéantie pendant la dictature nazie. Après la Libération, elle part en Israël pendant 18 mois, avant de revenir en France pour raisons de santé. En 1951 elle rencontre Fred Deux, dessinateur et écrivain (Les moments littéraires lui ont consacré le numéro 22), qu’elle épouse en 1956. Elle se met à la gravure avec Joseph Hecht, puis commence le tissage, entre autres pour des raisons alimentaires ; elle y rencontre un grand succès, travaillant notamment pour Dior. Puis elle abandonne cet artisanat pour revenir à la gravure, dans l’anonymat, en gravant les dessins de Hans Bellmer (travail bien rémunéré mais « clandestin », toujours signé par Bellmer, notamment pour des raisons de cote de l’artiste). Enfin, travaillant avec Fred Deux, ou seule, elle peut enfin affirmer son originalité au burin et à la pointe sèche, entre une gravure personnelle et la gravure d’interprétation.

L’écriture est venue tardivement, elle choisit l’autobiographie plutôt que la fiction car, dit-elle, « je n’ai aucun imaginaire et mon esprit n’est pas poétique ». Après L'Épure, édité en 1962, elle publie Bagages perdus (1986), Plus tard (2002), Peut-être (2010) et cette année, Tout ça n'a pas d'importance.

Le dossier s’ouvre par un portrait signé Pierre Wat, se poursuit par un long et passionnant entretien avec Gilbert Moreau. Suit un texte de Cécile Reims, « La ligne d’horizon », où l’on retrouve les thèmes du procès et de l’identité.

Signalons par ailleurs dans cette livraison des extraits du journal d’André Bay, « Vieillir, mourir », que l’auteur a tenu en 1996, l’année de ses 80 ans. Il évoque les atteintes de l’âge et l’approche de la mort, sans rien dissimuler de ses misères, mais en gardant lucidité et combattivité. « Il ne faudrait pas que penser à la mort m’empêche de vivre. »

 

Les moments littéraires n° 32. BP 30175, 92186 ANTONY Cedex. 12 €.

http://pagesperso-orange.fr/lml.info/

 

dimanche, 10 août 2014

Eliott Bay Book Company

P1000718bis.jpg

 

À Seattle, non loin d’un quartier composé de charmantes maisons en bois colorées, se tient une grande librairie, Eliott Bay Book Company, au 1521 de la 10e avenue.

 

seattle,eliott bay book company

C’est une sorte de vaste hangar en bois avec des rayonnages très espacés, des tables et des chaises pour s’asseoir et lire les livres, et dans un coin un espace bar et petite restauration. L’endroit est accueillant, chaleureux et sympathique, et bien des librairies françaises froides et impersonnelles pourraient s’inspirer de la formule. Quand je vais aux U.S.A., j’en profite généralement pour acheter quelques livres de poésie de Charles Bukowski, dont l’œuvre poétique surabondante est loin d’avoir été traduite entièrement en français. Régulièrement sortent de nouveaux titres d’inédits. Mes dernières acquisitions :

Sifting through the madness for the word, the line, the way ;

You get so alone at times that it just makes sense.

Ainsi qu’un poster de Bagley, Alcoholic Authors, qui prouve que génie et alcool peuvent faire bon ménage !

buk2.jpg

seattle,eliott bay book company 

 

 

 

 

education poster 360100.jpg

samedi, 09 août 2014

Little library in Seattle

seattle,little libraryEn me promenant à Seattle, rue Pike (près du lac Washington), j'ai découvert cette minuscule bibliothèque, sans doute à l'initiative des habitants du quartier. Elle contient des livres, mais aussi un cahier et un stylo pour les échanges et les prêts. Nul doute qu'en d'autres lieux cette petite cage vitrée joliment décorée serait pillée ou vandalisée...

 

 

seattle,little library

seattle,little library

dimanche, 29 juin 2014

Patchwork n° 2

 

patchwork,anthony dufraisse

Paraissant deux (ou trois) fois l’an, voici à l’orée de l’été 2014 la nouvelle livraison de l’élégante revue Patchwork animée par Anthony Dufraisse, sous un habillage de Sébastien Lordez. D’un format réduit pour tenir dans une poche (revolver ou non), elle n’en compte pas moins 94 pages et un riche contenu. Un sommaire de qualité et éclectique, justifiant la citation en exerge de Georges Perros : « Il faudrait créer une revue d’une imprévisible diversité, façon patchwork ». Un peu d’histoire littéraire, avec Kenneth White parlant de Leopardi, Jacques Henric évoquant Leiris, ou Valérie Mrejen rendant compte d’une émission d’Apostrophes avec Georges Perec et Alain Robbe-Grillet ; de beaux poèmes de Nathalie Riera et Iskandar Habache ; une folle et délicieuse « histoire d’un carnet de timbres-poste ou Le Diable est dans les détails » de Maxime Caron et une rubrique finale « Le mot de la fin » tenue cette fois par Anthony Dufraisse et qui sera écrite par un auteur différent à chaque numéro. N’hésitez pas enfin à fureter sous la couverture à rabats : vous y trouverez des chroniques littéraires du maître des lieux intitulées « Sous les couvertures ».

L’un de mes textes « Sommeils » figure dans Patchwork n° 2 après être paru une première fois en 1999 dans la revue L’Infini n° 68.

Patchwork n° 2, 7 €. Ecrire à :

revuepatchwork@free.fr