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vendredi, 21 octobre 2005

Quelques jours de relâche...

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L’arbre d’Inde, les oiseaux et le dragon

Guillaume le Clerc de Normandie, Bestiaire divin, 13e siècle.

Lyon, bibliothèque municipale, ms. PA 78, fol 51.

15:56 Publié dans Bestiaire | Lien permanent

samedi, 15 octobre 2005

Jeanne Gaillarde

La postérité littéraire peut emprunter des voies détournées… ainsi le nom de Jeanne Gaillarde a traversé les siècles dans le sillage de Clément Marot. Lorsque ce dernier vint à Lyon, vers 1524, il noua amitié avec Jeanne Gaillarde, poète de bonne renommée dans la société lettrée de la ville. Ses poésies se sont malheureusement égarées dès le seizième siècle, à l’exception d’une courte pièce – une réponse à un rondeau que lui adressa Marot – qui fut toujours reproduite dans les œuvres du célèbre rhétoriqueur, assurant ainsi sa conservation.

V.L. Saulnier attribue par ailleurs à Jeanne Gaillarde six rondeaux qu’il nous donne à lire dans son article « Documents nouveaux sur Jeanne Gaillarde et ses amis : Clément Marot, Jacques Colin, Germain Colin » (in Bulletin de la Société historique de Lyon, tome 18, 1952)

*

De Clément Marot :

 

A JEANNE GAILLARDE LYONNAISE

D’avoir le prix en science et doctrine

Bien mérita de Pisan la Christine

Durant ses jours ; mais ta plume dorée

D’elle serait à présent adorée,

S’elle vivait par volonté divine.

Car tout ainsi que le feu l’or affine,

Le temps a fait notre langue plus fine,

De qui tu as l’éloquence assurée

D’avoir le prix.

Donques ma main, rends-toi humble et bénigne,

En donnant lieu à la main féminine :

N’écris plus rien en rythme mesuré,

Fors que tu es une main bienheurée

D’avoir touché celle qui est tant digne

D’avoir le prix.

 

REPONSE DE LADITE GAILLARDE

De m’acquitter je me trouve surprise

D’un faible esprit, car à toi n’ai savoir

Correspondant : tu le peux bien savoir,

Vu qu’en cet art plus qu’autre l’on te prise.

Si fusse autant éloquente, et apprise,

Comme tu dis, je ferais mon devoir

De m’acquitter.

Si veux prier la grâce en toi comprise,

Et les vertus, qui tant te font valoir,

De prendre en gré l’affectueux vouloir

Dont ignorance a rompu l’entreprise

De m’acquitter.

 

lundi, 10 octobre 2005

L'anti traité d'athéologie

Dans Le Figaro Magazine, quelques « bonnes feuilles » du dernier ouvrage de Matthieu Baumier, paru aux Presses de la Renaissance, L’anti traité d’athéologie, en réponse au best-seller de Michel Onfray :

http://www.lefigaro.fr/magazine/20051008.MAG0017.html

 

medium_atabaumier.2.jpgPrésentation de l'éditeur
En quelques années, Michel Onfray est devenu le principal promoteur d'un antichristianisme militant sans équivalent dans le paysage intellectuel français.
Campant sur des positions équivoques définies arbitrairement comme un " nietzschéisme de gauche ", l'auteur du Traité d'athéologie fait de l'hédonisme le stade ultime d'une civilisation du plaisir et de la jouissance. Son opposition radicale violente aux trois monothéismes fondateurs de civilisations - le judaïsme, le christianisme et l'islam - constitue l'armature d'un mode de pensée dont les failles sont ici découvertes, mises à nu. Avec rigueur et minutie, Matthieu Baumier démonte le système Onfray point par point, thème par thème, argument par argument. L'aveuglement militant et les approximations d'Onfray - dont les méthodes et les références relèvent ici plus du sophisme que de la philosophie -, apparaissent alors avec une évidence qui ne peut laisser insensible.

Biographie de l'auteur
Agé d'une trentaine d'années, Matthieu Baumier est essayiste et romancier. Auteur d'une dizaine d'ouvrages, dont Le manuscrit Louise B et Les apôtres du néant, il est l'animateur de la revue intellectuelle et littéraire La Sœur de l'Ange.

 

21:55 Publié dans Lectures | Lien permanent

jeudi, 29 septembre 2005

L'Oie Plate a son site

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L’Oie Plate, éditeur d’ouvrages pratiques pour les auteurs, ouvre son site internet.

A cette occasion, je remets en ligne l’article que j’avais écrit lors de la sortie en mars 2005 de l’annuaire Audace :


medium_audace.2.jpgL’infatigable Roger Gaillard nous a livré pour le Salon du Livre de Paris 2005 sa nouvelle édition de l’annuaire AUDACE, Annuaire à l’Usage Des Auteurs Cherchant un Editeur, dont la première version a déjà près de 20 ans ! Ouvrage longtemps retardé par les difficultés rencontrées l’an dernier par le Calcre, précédent éditeur de l’annuaire. Les choses étant complexes par ailleurs, voici la situation actuelle : le Calcre, mis en liquidation judiciaire, n’existe plus. Une nouvelle association, Cose-Calcre, dont j’ai déjà parlé, a repris les buts du Calcre ainsi que la gestion du magazine Ecrire & Editer et la diffusion de livres pratiques pour les auteurs. Parallèlement, d’anciens bénévoles du Calcre (l’ex noyau dur) ont créé une maison d’édition, L’Oie plate, qui édite désormais Audace ainsi qu’un ouvrage de Marc Autret, 150 questions sur l’édition (voir http://marcautret.free.fr ). Pourquoi l’Oie plate ? Pourquoi pas ? C’est en tout cas, au-delà d’un logo rigolo, un acronyme forgé par le facétieux Roger et qui signifie « Observatoire Indépendant de l’Edition Pour Les Auteurs Très Exigeants » !
On ne présente plus cet annuaire, mais il n’a jamais été aussi gros et riche d’informations : 1097 éditeurs de littérature (dont 627 de romans, 489 de poésie, 440 de contes et nouvelles, 207 de théâtre, etc.) sont répertoriés, chacun sur une fiche d’une demie page comprenant coordonnées complètes, données chiffrées et commentaires. Audace répond aux questions que se posent les postulants à l’édition : quelle est la politique éditoriale de tel éditeur ? Quel type de contrat propose-t-il ? Quelle est sa taille ? Combien de titres par an ? Publie-t-il une revue ? Pratique-t-il le compte d’auteur ? Accepte-t-il des auteurs débutants ? Combien reçoit-il de manuscrits ? Quel sera son délai de réponse ?...
Audace est bourré de conseils pratiques. Il donne les clés des contrats d’édition. Il conseille les débutants sur la présentation et la protection du manuscrit, explique le rôle des comités de lecture. Mais au-delà de ces informations, Audace s’engage, notamment dans le domaine de l’édition à compte d’auteur, critiquant les éditeurs prestataires, les recommandant ou les déconseillant. Couvrant tout le spectre de l’édition, cet annuaire peut se révéler utile à tout auteur.

54 € + 5 € de port, soit 59 €.

Disponible auprès de
L’Oie plate, B.P. 17, 94404 Vitry Cedex.
site internet : www.loieplate.com
contact : info@loieplate.com

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Et aussi : 150 questions sur l'édition, antisèche à l'usage des auteurs, de Marc Autret, 19 € (+ 3 € de port)
medium_150q_web.4.jpgComment démarcher les éditeurs, préparer son tapuscrit, négocier un contrat, obtenir un à-valoir, placer une traduction, corriger des épreuves, protéger un texte, se faire attribuer un ISBN, chiffrer les coûts de l’impression numérique, détecter un contrat suspect, publier sous pseudonyme, diffuser une œuvre sur le net… ? En 150 articles et 240 pages, ce guide arme les auteurs de stratégies concrètes pour affronter le droit, les contrats et les pratiques de l’édition. Qu’il soit romancier, poète, journaliste, traducteur…, le « chercheur d’éditeur » trouvera ici toutes les clefs pour mener à bien un projet réaliste.

 

19:30 Publié dans Lectures | Lien permanent

mercredi, 28 septembre 2005

Salmigondis au Salon

medium_salmisalon.2.jpg15 et 16 octobre 2005, Espace des Blancs Manteaux, 75004 Paris.

Pour se faire une pub pareille, ils doivent être sponsorisés !

 

 

 

 

 

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mardi, 27 septembre 2005

Un article sur Sitartmag

En ligne sur Sitartmag, un article sur le roman Le nom :

http://www.sitartmag.com/nuel3.htm

 

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Brèves

- Renseignements sur le concours de la revue Salmigondis :

http://rolandfuentes.hautetfort.com/archive/2005/09/27/concours-litteraire.html

- Un bel article sur Pierre Autin-Grenier agrémenté d’une photo de l’auteur entouré de Christian Cottet-Emard et d’un nuel glabre :

http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2005/09/27/pierre-autin-grenier-au-bistrot-de-la-fraternelle.html

- Alors que se multiplient les blogs sans intérêt, j’ai découvert Les Carnets de JLK, tenus par Jean-Louis Kuffer, responsable des pages littéraires du quotidien 24 Heures à Lausanne et rédacteur en chef du Passe-Muraille. Un critique cultivé, ouvert, éclairé, qui a aussi une expérience d’auteur – ça ne court pas les rues ni les colonnes de la presse française.

http://carnetsdejlk.hautetfort.com/

 

mardi, 20 septembre 2005

Le Journal de la Culture n° 16

medium_jdc16.2.jpgCe dernier numéro, qui commence par une rencontre sans grand intérêt avec Chloé Delaume, s’anime en ouvrant un dossier Houellebecq : est-il un génial imposteur ? (cet énoncé laisse supposer qu’il est soit un génie, soit génial…). Deux critiques s’affrontent : d’un côté, Jean-François Patricola, auteur d’un pamphlet « Michel Houellebecq ou la provocation pemanente », dont les pages extraites et reproduites dans la revue ne sont qu’un creux verbiage peu convaincant, dénonce un « tsunami » qu’il est l’un des premiers à grossir par son propre ouvrage (et à en profiter, recueillant quelques miettes de la gloire et de l’argent liés au phénomène) ; de l’autre côté, Pierre Cormary livre une défense énamourée certes intéressante, mais si excessive et personnelle (« Merci d’être né, Michel. ») qu’elle risque de ne prêcher que les (déjà) convaincus. Donc, le mieux, c’est tout simplement de relire l’oeuvre, celle-ci valant infiniment mieux que les remous qui l’accompagnent.

On retrouve les contributions de qualité et les chroniques d’Eli Flory, d’Anthony Dufraisse. Raphaël Juldé nous entraîne sur les pas des écrivains en prison, de Villon à Genet, donnant une belle page d’histoire littéraire. De nombreuses critiques, par ailleurs, fouillées sur Louis Gardel, Pierre Jourde, Renaud Camus, Michel Déon, Muriel Cerf, Didier Daeninckx, Carole Zalberg, la réédition d’un texte de Jean-Edern Hallier paru dans Tel Quel en 1960, montrent l’esprit d’ouverture qui reste la marque du Journal de la Culture.

L’originalité de la revue est de proposer aussi la publication de nouvelles, qui mettent généralement en scène des écrivains, ici Roger Nimier et François Villon, sous les plumes de Patrick de Retonféry et Amadeo del Duca. Une façon de lier la création et la critique, pour mieux embrasser la littérature.

 

En kiosques, 19, 50 €.

08:50 Publié dans Revues littéraires | Lien permanent